Réseaux mobiles : Free dynamique sur la 3G et SFR à 800 MHz

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anfr-juin-2015

Pour le 5e mois consécutif, Free Mobile se montre le plus dynamique dans l’extension de son réseau 4G. L’opérateur monte également en puissance sur la 3G.

Malgré l’impulsion donnée par Free et une accélération des mises en service d’antennes-relais sur la bande de fréquences à 800 MHz, le déploiement des infrastructures de réseau 4G a légèrement ralenti en mai.

C’est l’un des principaux enseignements à tirer du dernier pointage mensuel – document PDF, 18 pages – réalisé par l’ANFR (Agence nationale des fréquences) à partir des données qui lui sont communiquées par les opérateurs.

Au 1er juin 2015, on compte 20 814 sites 4G bénéficiant d’une autorisation d’exploitation délivrée par l’ANFR. Soit 250 de plus qu’au 1er mai (+ 1,2 %). Parmi ces supports, 17 493 sont en service ; 461 ont donc été allumés en un mois.

Dans l’absolu, le 2,6 GHz, première bande de fréquences à avoir été exploitée pour délivrer le très haut débit mobile, reste majoritaire en nombre de sites autorisés (14 379) et de supports en service (9965).

Mais c’est bien sur le 800 MHz (« fréquences en or », qui offrent davantage de portée et une meilleure capacité de pénétration dans les bâtiments) que se portent les efforts des opérateurs : 269 autorisations supplémentaires accordées en un mois (pour un total de 11 281) et 435 supports mis en service dans le même temps (8539 sont désormais opérationnels).

Seul acteur du marché métropolitain à s’appuyer sur la bande de fréquences à 1800 MHz – historiquement allouée à la 2G – pour délivrer le très haut débit mobile, Bouygues Telecom dispose de 7468 sites autorisés (+ 59 d’un mois sur l’autre), pour 6637 en fonctionnement effectif.

C’est moins que pour Orange, qui se montre en outre plus dynamique, avec 105 autorisations obtenues en mai (8291 au global) et 96 supports allumés (7480 au total).

Du côté de Free Mobile, on a obtenu 142 autorisations (portant le total à 6264) tout en mettant 251 sites en service, ce qui fait 3677 en tout sur le territoire métropolitain. Suffisant pour rester devant Numericable-SFR, qui a néanmoins affolé les compteurs avec 305 mises en service (total : 3475) assorties de 63 autorisations supplémentaires (soit 4413).

Faute de disposer d’une licence pour exploiter la bande de fréquences à 800 MHz, Free Mobile se rabat sur le 2,6 GHz. Le dernier entrant se distingue avec 6264 supports autorisés (+ 142), c’est-à-dire plus qu’Orange (6023), Bouygues Telecom (3326) et Numericable-SFR (1025). Il dispose surtout d’un vivier d’antennes à allumer ; plus de 2500 en l’occurrence, alors qu’Orange et SFR exploitent déjà la plupart de leurs infrastructures validées par l’ARCEP.

Très actif depuis plusieurs mois sur le 800 MHz, SFR maintient le rythme avec 302 supports mis en marche, contre 148 pour Orange (lequel atteint les 5200 autorisations) et 74 pour Bouygues Telecom (3394 autorisations).

Sur le volet 3G, on notera que tous les supports de Free Mobile fonctionnent à la fois à 900 MHz et 2,1 GHz. L’opérateur filiale du groupe Iliad reste néanmoins en retrait avec 5159 supports exploités sur 6328 possibles.

La construction du réseau est beaucoup plus avancée chez Orange (18 654 sites exploités pour 20 094 autorisés), Numericable-SFR (16 165 sur 16 454) et Bouygues Telecom (12 312 sur 13 788). La quasi-totalité de ces supports 3G fonctionnent aussi en 2G, et vice versa.

Crédit photo : Lurtrat R. – Shutterstock.com

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