Réseaux sociaux : les slides peuvent rapporter gros sur Internet
Deux fonds ont investi 50 millions de dollars pour prendre 9% du capital de Slide, une start-up spécialisée dans les « widgets ».
550 millions de dollars. C’est la valorisation de la jeune pousse américaine Slide, selon le New York Times, qui indique que les fonds Fidelity et T-Rowe Price viennent de prendre une participation de 9% dans le capital de cette société de 65 salariés, créée en 2005 par Max Levchin (le co-fondateur du service de paiement en ligne Paypal).
L’investissement, d’un montant de 50 millions de dollars, porte à environ 75 millions de dollars la somme des fonds qui a été injectée pour le développement de Slide. Après les 240 millions de dollars qui ont été investis par Microsoft dans Facebook fin 2007, il confirme en tout cas l’intérêt des investisseurs pour les réseaux sociaux.
Car Slide, à l’instar de son concurrent RockYou!, gravite autour des réseaux sociaux comme Facebook, MySpace, Ebo, Orkut ou Friendster. Basée à San Francisco, la start-up s’est spécialisée dans la création de « widgets » ou de mini-programmes destinés à être intégrés sur ces plates-formes.
Une valorisation excessive ?
Parmi les programmes qu’elle a déjà développés, plusieurs remportent un franc succès actuellement, dont Fun Wall (pour transmettre des messages sur la page d’accueil d’un utilisateur de Facebook), Slide Show (pour la création de diaporamas) ou encore FunPics (pour la personnalisation de photos).
L’entreprise revendique près de 143 millions d’utilisateurs de ses applications existantes et elle souhaite utiliser les fonds collectés pour en développer de nouveaux, dont des jeux ou des outils de productivité.
Reste que la valorisation de cette jeune pousse est jugée excessive par de nombreux analystes, à l’heure où se multiplient les inquiétudes sur une nouvelle « bulle technologique ». Selon Business Week, elle s’explique toutefois par les gains financiers à attendre d’une éventuelle intégration de publicité sur les espaces qu’occupent les widgets sur les pages d’accueil des membres de réseaux sociaux.