Microsoft en aurait presque terminé avec son plan de réduction d’effectifs annoncé en juillet 2014.
Dans le cadre de sa réorientation vers la productivité, la mobilité et le cloud, la firme avait manifesté son intention de supprimer 18 000 emplois, soit environ 15 % de sa masse salariale. Pour accompagner ces départs, elle a provisionné entre 1,1 et 1,6 milliard de dollars. Une enveloppe retenue comme charge prévisionnelle au titre de l’exercice fiscal 2015, qui court jusqu’au 30 juin prochain.
Cette même échéance a été définie comme date butoir pour boucler ce plan de restructuration sans précédent, surpassant celui mis en oeuvre en 2009 (5800 postes avaient alors été supprimés sous la direction de Steve Ballmer).
La première phase de délestage avait été lancée parallèlement à l’officialisation du plan. Sur les quelque 13 000 collaborateurs concernés, la quasi-totalité (12 500) travaillaient pour la division Terminaux & Services de Nokia, absorbée au printemps par Microsoft. Le groupe informatique cherchait officiellement à éliminer les doublons résultant de cette opération qui lui avait apporté la responsabilité de 30 000 salariés supplémentaires.
Une deuxième charrette avait été lancée à la rentrée, touchant tout particulièrement la branche Trustworthy Computing, créée en 2002 pour travailler notamment sur la confidentialité des données. Le troisième couperet était tombé fin octobre, avec 3000 postes éliminés dans des secteurs aussi divers que les ventes, le marketing, les ressources humaines, la finance… et l’IT.
C’est sur cette dernière activité que se concentrerait l’ultime phase du plan, enclenchée la semaine passée à en croire le Seattle Times. Plusieurs centaines d’employés – localisés essentiellement au siège social de Microsoft – auraient été avertis le 2 avril.
Environ 500 personnes pourraient être affectées si l’on se rapporte aux éléments communiqués en janvier concernant l’avancement du plan de restructuration. En première ligne, les équipes de test, dont les tâches pourraient être confiées aux développeurs.
Dans un e-mail consulté par ZDNet.com, le CIO Jim DuBois explique qu’il s’agit non seulement de simplifier l’organigramme de la division IT, mais aussi d’aligner plus sensiblement les différentes fonctions avec la stratégie de transformation de l’entreprise en favorisant les synergies avec les autres pôles.
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