Dans un secteur télécoms mouvant et une conjoncture économique houleuse, France Telecom – Orange cherche à rassurer sur ses fondements et à démontrer ses capacités de résistance.
Le chiffre d’affaires consolidé s’élève à 43,515 milliards d’euros, soit une baisse limitée à 0,6% (« en données à base comparable et hors mesures de régulation »).
Le groupe télécoms revendique désormais 230 millions de clients dans le monde, dont plus de 80 millions dans les zones « Afrique et Moyen-Orient » (+ 10% sur un an). C’est une hausse de 3 % sur un an (+ 6,8 millions de clients supplémentaires nets des résiliations)
Le niveau EBITDA perd 1,6 point (à 31,7%). Une baisse limitée en raison « des économies sur les coûts directs » (diminution des coûts commerciaux), au contrôle des charges de personnel, et aux efforts en termes de rationalisation des coûts via le plan Chrysalid.
L’opérateur précise que « l’EBITDA retraité » intègre les surcoûts salariaux en France liés au forfait social pour 40 millions d’euros et à la décision de la Commission Européenne relative au mode de financement de la retraite des fonctionnaires France Télécom pour 122 millions d’euros.
La chute est plus dure pour le résultat net, qui s’établit à 3,387 milliards d’euros en 2012, soit une diminution de -30,7% par rapport à l’année précédente.
« Dans une année 2012 particulièrement chahutée, le groupe a démontré sa bonne résistance en respectant ses engagements financiers, atteignant notamment 8 milliards d’euros de cash-flow opérationnel », a déclaré Stéphane Richard, P-DG de France Telecom-Orange, cité dans le communiqué de presse.
L’objectif d’un cash flow opérationnel supérieur à 7 milliards d’euros pour 2013 est maintenu.
En France, le groupe tiendrait bon la barre sur le volet de la mobilité malgré le « tsunami » Free Mobile (les dégâts ont été limités avec l’accord d’itinérance avec le nouvel entrant dans la téléphonie mobile).
La base clients mobile serait en progression de 0,4% sur l’année mais le chiffre d’affaires des services mobiles baisse de 0,9%. Néanmoins, la part de marché sauvegardé sur fond de renouvellement des offres segmentées (Sosh, Open et Origami) à 37,3% au 31 décembre 2012 (27 millions de clients).
Sur le front des investissements réseaux, Orange a dédié près de 6 milliards à moderniser son réseau et à accélérer en particulier le déploiement de la fibre et de la 4G en France. Sachant que la question de la mutualisation des réseaux mobiles demeure d’actualité (en France et en Europe).
Compte tenu de la situation tendue du marché de la mobilité en France, Orange souhaite conserver une « part de marché à un niveau supérieur à 35% » en 2013. Et couvrir 30% de la population en 4G d’ici la fin de l’année.
Le marketing de la fibre doit être dynamisé pour doubler la base clients.
Sur le front d’Orange Business Services, la mission consiste à générer une croissance de plus de 30% du CA dans les services cloud en 2013 et de poursuivre les efforts de business réalisé dans les pays émergents.
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