Sur 2013, IBM affiche des performances nuancées. Au point que la CEO Ginni Rometty demande au top management de renoncer à son bonus annuel.
La firme IT enregistre un chiffre d’affaires de 99,8 milliards de dollars, en baisse de 5 % par rapport à 2012. Elle repasse en dessous de la barre des 100 milliards de dollars. Un coup psychologique dur. Quant au bénéfice net, il recule de 1 %, à 16,5 milliards de dollars.
Le ciel avait l’air de se dégager en fin d’année. Sur le quatrième trimestre 2013, le CA s’affiche à 6,2 milliards de dollars (+6% par rapport à la même période l’an passé) et le bénéfice net gagnait 8% (6,6 milliards de dollars). « Alors que nous entamons l’année 2014, nous allons continuer à transformer notre business et à investor de manière anggressive dans des domaines qui nous mèneront vers la croissance et la valeur ajoutée », a déclaré Ginni Rometty, cité dans le communiqué.
En termes de répartition géographique, le continent américain au sens large a permis de générer un chiffre d’affaires de 43,2 milliards de dollars, en baisse de 3%. Même tendance plus ou moins accentuée signalée pour la zone EMEA (31,6 milliards de dollars, -2%) et l’Asie-Pacifique (22,9 milliards de dollars, -12%). Les pays émergent n’ont pas servi de croissance : le CA sur le bloc BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine) a fondu de 8%.
Par segments d’activité, l’activité d’édition logicielle (segment Software) a cru de 2% et assure un quart du business d’IBM (25,9 milliards de dollars). C’est moins glorieux pour la ligne Global Technology Services (business de l’outsourcing) : 38,6 milliards de dollars (- 4%). La troisième plus grande contribution revient au segment Systems and Technology fédérant le hardware (dont les serveurs et les mainframes) : 14,4 milliards de dollars (-19%).
Selon Silicon.fr, la firme se rattrape cependant avec ses offres cloud, qui grimpent de 69 % pour atteindre les 4,4 milliards de dollars de chiffre d’affaires sur l’année 2013.
En ce début d’année, c’est l’activité serveurs x86 d’IBM qui attire l’attention. IBM chercherait à se débarrasser de cette activité désormais jugée non stratégique. Dell et Lenovo seraient en lice pour reprendre cette activité.
Signalons également la dernière opération 2013 de croissance externe d’IBM sous la signe du big data: Aspera, éditeur californien de solutions permettant aux entreprises d’accélérer les transferts de fichiers contenant d’importants volumes de données à travers le monde, et ce de façon sécurisée. Les conditions financières du contrat n’ont pas été révélées.
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