Les marchés ont lourdement sanctionné l’annonce des résultats financiers d’Amazon.
En fermeture de séance ce jeudi à Wall Street, le titre AMZN, coté sur le Nasdaq, s’affichait en légère hausse de 0,13%, à 358,61 dollars. Mais il a dévissé dans les échanges d’après-Bourse : -10,62%, à 320,52 dollars, son plus bas niveau depuis le 4 juin dernier. Le groupe e-commerce venait d’annoncer, pour le 2e trimestre de l’exercice budgétaire 2014 (achevé au 30 juin), des pertes deux fois plus importantes que ne l’avait anticipé le consensus : 126 millions de dollars, soit 27 cents par action, à comparer au déficit de 7 millions (2 cents par action) d’il y a un an.
Dans le même temps, le chiffre d’affaires continue de progresser : avec 19,34 milliards de dollars, soit une hausse de 23% d’une année sur l’autre. Le marché nord-américain – Canada et Etats-Unis confondus – reste le plus porteur avec 11,998 milliards de dollars de ventes (+26% par rapport à la même période en 2013), contre 7,342 milliards à l’international (+18%).
Sur les 12 derniers mois, les activités ont généré 5,33 milliards de dollars de cash flow. La trésorerie s’élève à 5,057 milliards, contre 3,704 milliards au 30 juin 2013. Les prévisionnels pour le trimestre en cours font état d’un CA dans la fourchette de 19,7 à 21,5 milliards de dollars… pour des pertes de 410 à 810 millions de dollars dues essentiellement aux attributions de rémunération à base d’actions (voir la synthèse des résultats).
Le principal lancement commercial effectué au cours du 2e trimestre fut celui du Fire Phone, aujourd’hui commercialisé exclusivement sur le réseau AT&T, pour 699 dollars hors subvention et 199 dollars moyennant un engagement de deux ans sur un forfait 4G. Amazon émet peu de commentaires sur ce smartphone qui n’a globalement pas les faveurs des testeurs américains, sinon que que « le nombre d’applications soumises sur l’Amazon Appstore a plus que doublé » depuis la sortie du produit.
Assortis de dépenses marketing frôlant le milliard de dollars, les investissements records en R&D (2,226 milliards) ont aussi été consommés par la branche Amazon Web Services (AWS), qui a recruté « des milliers d’employés » au cours des 12 derniers mois. Elle a surtout multiplié les offensives dans le cloud : nouvelles instances T2 pour EC2, solution de stockage persistant sur SSD, SDK et outils de gestion des identités pour faciliter le déploiement d’applications mobiles, etc. Le taux d’usage global des services AWS a augmenté de 90% sur un an, bien que les revenus ne dépassent encore que tout juste le milliard de dollars.
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Crédit photo : Joe Ravi – Shutterstock.com
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