Apple a du pain sur la planche au sortir du 3e trimestre de son année fiscale 2014, achevé le 28 juin dernier.
La firme annonce certes une hausse annuelle de son bénéfice net sans précédent depuis près de deux ans (+19,6% à 7,7 milliards de dollars, soit 1,28 dollar par action en normes GAAP ; voir la synthèse des résultats). Mais ses ventes sont en deçà des estimations du consensus : 37,4 milliards de dollars de chiffre d’affaires (+5,9% d’une année sur l’autre)… contre 38,3 milliards attendus.
La croissance de la marge brute – qui passe de 36,9% sur la période d’avril-juin 2013 à 39,4% cette année – permet toutefois à Apple de conforter un dividende de 47 cents par action payable le 14 août. Ses réserves sont, en outre, encore substantielles au 28 juin 2014 : 14,259 milliards de dollars de liquidités, malgré une progression significative des dépenses en R&D (+45% environ, à 1,603 milliard de dollars) et des investissements toujours aussi soutenus dans le marketing (2,85 milliards). Durant ces trois mois, les activités ont généré 10,3 milliards de cash flow.
Une bonne santé qui n’éclipse pas la réalité d’un marché en particulier : celui des tablettes numériques. La baisse de la demande relevée depuis fin 2013 affecte clairement l’iPad, écoulé à 13,27 millions d’unités sur le trimestre, contre 14,62 millions un an plus tôt. Si l’iPod connaît une chute encore plus vertigineuse (-36% de livraisons, à 2,96 millions d’unités ; -40% de revenus), les Mac reprennent du poil de la bête pour le deuxième trimestre d’affilée : 4,41 millions de ventes, c’est +20% en volume et +13% en valeur. Quant à l’iPhone, son succès ne se dément pas alors même que la nouvelle génération est attendue pour la rentrée : pas moins de 35,20 millions ont trouvé acquéreurs au printemps. C’est 12% de plus que sur la même période en 2013.
Apple se montre prévoyant dans ses estimations pour le trimestre en cours : 37 à 40 milliards de CA et une marge comprise entre 37% et 38%, pour des dépenses dans la fourchette de 4,75 à 4,85 milliards. La multinationale devra sans doute y ajouter les frais de justice liée à la class action tout juste lancée à son encontre. Elle est accusée d’avoir violé le code du travail californien en imposant des restrictions sur les pauses-déjeuner, les périodes de repos ou encore le versement des soldes de tout compte.
Déposée à l’origine en décembre 2011 par quatre anciens salariés des divisions retail et corporate, la plainte a été transformée en recours collectif ce 22 juillet, après une longue bataille avec le département juridique d’Apple. Jusqu’à 20 000 ex- ou actuels employés de l’entreprise seraient concernés.
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