La parité euro/dollar a eu un impact sur les activités d’Archos au 1er semestre 2015.
Dans l’absolu, le chiffre d’affaires ressort en hausse de 21 % d’une année sur l’autre, à 69,1 millions d’euros en consolidant les résultats de Logic Instrument – spécialiste français de l’informatique mobile durcie dont Archos possède désormais 48,7 % du capital.
Mais la marge brute recule : – 12 %, à 9,1 millions d’euros, soit 13,2 % du CA. Une différence justifiée non seulement par l’appréciation du dollar contre l’euro (estimée à 1,9 point), mais aussi par les éléments non récurrents enregistrés en 2014 (- 3,1 points).
Autre indicateur défavorable : l’augmentation des charges d’exploitation : + 4 %, à 12,8 millions d’euros (voir la synthèse des résultats au format PDF).
Si la R&D ne consomme plus que 700 000 euros (contre 1,2 million l’année dernière, grâce à une « meilleure optimisation des ressources »), les frais commerciaux (ventes, marketing) représentent 5,4 millions d’euros, alors qu’ils s’élevaient à 4 millions d’euros au 1er semestre 2014. Principaux facteurs invoqués : l’augmentation des commissions sur agents et ce partenariat d’envergure signé avec la Fédération française de football.
En dépit d’un développement au Moyen-Orient et en Afrique traduit notamment par une entrée dans le top 5 des marques de tablettes en Égypte (source GfK), le résultat net reste dans le rouge. Les pertes se creusent même d’une année sur l’autre, atteignant 3,5 millions d’euros.
Logic Instrument y contribue à hauteur de 740 millions d’euros, sur un chiffre d’affaires de 4,297 millions d’euros (+ 34 %). Mais Archos veut croire au développement des solutions de mobilité professionnelles : à l’horizon 2018, une tablette sur cinq devrait être utilisée pour des usages en entreprise, selon Forrester.
Au global, l’Europe représente toujours l’essentiel de l’activité d’Archos, à hauteur de 47,3 millions d’euros. Mais c’est bien dans le reste du monde que les ventes progressent le plus vite, en pourcentage comme en valeur absolue : + 55 %, à 17,5 millions d’euros.
La trésorerie nette du groupe s’établit néanmoins à 8,6 millions d’euros au 30 juin 2015, en baisse de 2,1 millions d’euros sur le semestre. La variation résulte de plusieurs flux, parmi lesquels une baisse de la capacité d’autofinancement (- 3 millions) et l’impact de la prise de participation complémentaire dans Logic Instrument (montée, en février 2015, de 34 % à 48,7 % du capital).
On notera également cette baisse de financement des industriels chinois due à un effet de saisonnalité (- 1,3 million d’euros), tout juste compensée par l’encaissement d’un emprunt obligataire (1 million d’euros), les financements obtenus de projets collaboratifs (300 000 euros), un prêt à taux zéro BPI (900 000 euros) et une augmentation de capital (1,8 million d’euros).
Les prévisions pour le semestre en cours font état d’une amélioration de la rentabilité à deux conditions : que le cours euro/dollar se maintienne au-dessus de 1,10 dollar pour 1 euro… et que l’évolution récente de l’organisation de Logic Instrument entraîne effectivement la réduction escomptée du niveau des charges de personnel.
Crédit photo : Pressmaster – Shutterstock.com
Deux offres de cybersécurité portées par ITrust et Docaposte intègrent des suites collaboratives. Présentation.
Les dernières migrations de Windows 10 vers Windows 11 vont accélérer l'adoption des PC IA. Mais des…
L’IA générative excelle dans plusieurs cas d’usage, notamment dans l’analyse, la recherche et la synthèse…
Trop tôt pour envisager d'acquérir un PC Copilot+ ? Les roadmaps d'Intel et d'AMD peuvent…
Dévoilés lors du CES 2025, les PC Copilot+ au format convertible restent encore limitée dans…
Les fonctionnalités de Gemini sont intégrées dans la suite bureautique Google Workspace. Conséquence : les…