Le « reste du monde » prend de l’importance dans le business de Facebook.
La société Internet de Mark Zuckerberg y a regroupé ses activités en Afrique, au Moyen-Orient et en Amérique latine.
À 784 millions de dollars au 1er trimestre 2017, les revenus dégagés sur ce segment enregistrent une progression annuelle de 66 %. C’est plus que sur chacune des trois autres zones géographiques définies dans la présentation des résultats financiers : + 60 % en Asie-Pacifique (1,375 milliard), + 46 % en Europe (1,905 milliard) et + 45 % en Amérique du Nord (3,968 milliards).
À 8,032 milliards de dollars, le chiffre d’affaires global augmente de 49 % sur un an. La croissance est encore plus nette si on remonte d’une année supplémentaire : au 1er trimestre 2015, Facebook avait réalisé 3,543 milliards de C.A.
La publicité concentre toujours l’essentiel des revenus : 7,857 milliards de dollars, en hausse de 51 % sur un an. Le mobile gagne encore du terrain, représentant 85 % de cette somme. Mais en valeur absolue, le desktop progresse aussi (+ 22 %).
À raison notamment d’investissements R&D en hausse de 37 % à 1,834 milliard de dollars en R&D, les dépenses d’exploitation progressent nettement, mais moins vite que le chiffre d’affaires : + 40 %, à 4,705 milliards de dollars. Si bien que la marge opérationnelle progresse, à 41 % (+ 4 points), pour un résultat d’exploitation de 3,327 milliards de dollars.
L’adoption de la norme comptable révisée ASU 2016-09 entraîne une forte baisse du taux d’imposition annoncé (10 %), permettant au résultat net de dépasser les 3 milliards de dollars (+ 76 %), à 1,04 dollar de bénéfice par action.
Facebook, qui emploie 18 770 personnes au 31 mars 2017 (soit 38 % de plus qu’au 31 mars 2016), dispose désormais de plus de 7 milliards de dollars de liquidités. En incluant les titres négociables, son trésor de guerre dépasse les 30 milliards.
La base de membres s’agrandit elle aussi. Et le rythme de croissance ne faiblit pas, que ce soit en nombre d’utilisateurs actifs par jour ou par mois.
Dans le premier cas, ils sont 1,284 milliard, d’après les mesures réalisées sur le mois de mars. C’est 194 millions de plus qu’il y a un an. La progression est nette en Asie-Pacifique (98 millions de plus, pour 427 millions au total) et dans le « reste du monde » (+ 68 millions) ; moins en Europe (+ 18 millions) et en Amérique du Nord (+ 9 millions).
La tendance est similaire sur le nombre d’utilisateurs connectés au moins une fois par mois : sur les 1,936 milliard annoncés, 234 millions se trouvent en Amérique du Nord (+ 12 millions) ; 354 millions, en Europe (+ 19 millions) ; 716 millions, en Asie-Pacifique (+ 150 millions) ; 632 millions, dans le « reste du monde » (+ 99 millions).
Le tout n’inclut pas la galaxie de services qui gravite autour de Facebook. À savoir WhatsApp, Messenger, Instagram et Oculus.
Autant de piliers sur lesquels Mark Zuckerberg fonde son ambition de constituer une « infrastructure sociale » vouée à porter une « communauté globale ».
Des outils comme Community Help (assistance en cas de crise) et Town Hall (communication avec les pouvoirs publics) auront leur rôle dans cette entreprise qui implique aussi de relever le défi de la connectivité des territoires. En la matière, Facebook affirme être parvenu à transmettre, ce mois-ci, 16 Gbit de données en bidirectionnel.
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