Résultats historiques de SAP : l’hirondelle qui annonce le printemps économique ?

La sortie de crise est largement confirmée chez SAP.

Le géant allemand des progiciels de gestion annonce ce 26 octobre une forte progression de son chiffre d’affaires pour son troisième trimestre fiscal.

Le total des revenus s’élève à 3,409 milliards d’euros, contre 3milliards en 2010 au même trimestre, soit une progression de 14%.

SAP confirmant ainsi la reprise après un précédent trimestre déjà rassurant avec 3,3 milliards de chiffre d’affaires.

Son activité étant entièrement constituée de clients B2B, principalement en Europe, ces résultats sont un indice indiquant une reprise des investissements technologiques des grands comptes sur le continent.

Malgré les multiples annonces catastrophiques.

Pour ventiler les résultats, ce sont les ventes de licences de logiciels qui ont le plus progressé, +28% à 841 millions d’euros.

Les revenus ‘software & Software related service’ grimpent à 2,691 milliards, soit une jolie hausse de +16%, et le chiffre d’affaires maintenance est en hausse de +13% à 1,757 milliard (format comptable IFRS).

Le résultat (après impôt) s’élève à 1,251 milliard (contre 501 millions l’an passé, même période), et cela avec une hausse des effectifs de +3% (54.589 salariés).

Commentaire de Werner Brandt, CFO de SAP: « Nous sommes très heureux de cette croissance exceptionnellement forte sur ce trimestre. Des gains constants en efficacité, combinés avec une excellence opérationnelle ont conduit à une très solide performance de rentabilité. »

« Nos solutions au cœur des métiers avec des innovations clés telles que la mobilité, les traitements ‘in-memory’ et le ‘cloud computing’ continuent d’apporter de la valeur à nos clients partout dans le monde et dans tous les secteurs, » a déclaré, de son côté, Bill McDermott, co-CEO du groupe.

Il a également confirmé qu’il s’agit de la plus forte progression enregistré depuis 10 ans, lors d’une précédente sortie de crise du reste.

Outre une possible analyse macro-économique, l’incidence du litige avec Oracle (affaire TomorrowNow) y est peut-être aussi pour quelque chose.

Il y a un an environ SAP avait dû provisionner plus d’un milliard dans ses comptes dans l’hypothèse où la justice américaine aurait donné raison à Larry Ellison, qui réclamait une somme exorbitante.

Jusqu’à ce qu’un juge casse le premier arbitrage en justice et invite les deux parties à une conciliation plus raisonnable.

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