Nokia aura connu une année 2013 difficile. Ses résultats affichés à l’issue du 4e trimestre en témoignent.
En excluant l’activité terminaux mobiles, revendue à Microsoft pour 5,4 milliards d’euros (le transfert n’est toutefois pas encore effectif), le chiffre d’affaires du groupe finlandais s’élève à 3,48 milliards d’euros sur la période d’octobre à décembre. C’est 21% de moins qu’en 2012. La contribution de la division télécoms Nokia Solutions and Networks (NSN) reste forte, à 3,1 milliards d’euros, mais elle chute de 22% d’une année à l’autre.
Here (cartographie) et Advanced Technologies (brevets) s’inscrivent également en retrait : -9% pour le premier, à 254 millions d’euros et -20% pour le second. Toujours hors terminaux mobiles, les bénéfices atteignent 274 millions d’euros (408 millions en normes non-IFRS), soit une hausse séquentielle de 5%, mais un repli annuel de 17%.
Au global, Nokia dégage un chiffre d’affaires en baisse de 17%, à 12,7 milliards d’euros. Quant à son retour à la profitabilité (519 millions d’euros de bénéfice, dont 420 millions issus de NSN), il contraste avec les 812 millions d’euros de pertes enregistrés en 2012… mais n’intègre pas les charges de 590 millions d’euros imputables à la division terminaux mobiles.
Comme le note Silicon.fr, le cru 2013 apparaît tout de même comme un moindre mal au regard du trou de 1,5 milliard d’euros creusé en 2012. Pour autant, Nokia ne tire plus que 2,63 milliards d’euros de la vente de « feature phones », smartphones et tablettes (-29%). Sur l’année, malgré la progression des smartphones Lumia, les revenus de la branche terminaux tombent à 10,7 milliards, contre 15,2 milliards en 2012 (-29%). Microsoft aura fort à faire pour remettre l’activité sur les rails de la croissance.
Nokia termine l’année avec une trésorerie de 2,3 milliards d’euros. Des réserves amoindries – elles représentaient 4,4 milliards d’euros en 2012 – qui s’avéreront fort utiles pour traverser 2014. Au 1er trimestre de cette nouvelle année, le Finlandais espère atteindre une marge opérationnelle de 5% (non-IFRS) sur sa locomotive NSN.
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