Dans contexte d’incertitude sur un marché des smartphones qui commence à montrer des signes de saturation, Samsung Electronics avait enregistré, au 2e trimestre 2013, un ralentissement d’activité sur le segment stratégique du mobile, qui représente habituellement près de 70% de ses revenus.
En trois mois, la tendance s’est inversée, portée par le succès revendiqué de terminaux haut de gamme comme le Galaxy S4 (40 millions d’exemplaires vendus depuis son lancement commercial en avril) et le Galaxy Note (également écoulé à près de 40 millions d’unités, mais toutes générations confondues).
Au global, la filiale électronique grand public du groupe high-tech sud-coréen affiche, sur la période de juillet à septembre, un chiffre d’affaires de 55 milliards de dollars, pour un résultat brut d’exploitation d’environ 9,6 milliards de dollars, en hausse de 26% sur un an.
L’activité liée aux semi-conducteurs progresse, générant, selon le document officiel (format PDF, 9 pages), 1,9 milliard de dollars. C’est deux fois plus qu’à la même période en 2012 (0,9 milliard de dollars).
Le succès des terminaux mobiles stimule la demande en mémoire flash NAND, mais ne contrarie pas pour autant, selon Samsung, la production de DRAM, soutenue par l’offre d’entrée et milieu de gamme.
Mais la contribution record provient bel et bien du mobile : 6,3 milliards de dollars. Et les prévisionnels pour le trimestre en cours font état d’une nouvelle croissance sur ce segment.
Avec les fêtes de fin d’année, Samsung s’attend à livrer 5% de smartphones en plus. Une hausse en volume qui devrait aussi se traduire, dans une proportion similaire, en valeur.
Mais le marché devient concurrentiel. L’équation se complexifie notamment sous l’impulsion de fabricants asiatiques – en tête desquels les Chinois Huawei et ZTE – qui imposent une forte pression sur les marges.
C’est dans cet esprit que Samsung a mis en oeuvre un plan d’action ‘sur le terrain’, en optimisant par exemple la visibilité de ses produits via des espaces de vente ‘in-store’, dont plusieurs ouverts dernièrement dans des boutiques du groupe de distribution américain Best Buy.
La stratégie marketing est tout aussi agressive. Elle a d’ailleurs concentré, en 2012, plus d’investissements que la R&D, une première depuis au moins trois ans, d’après les analystes.
Autre perspective à l’horizon 2014, une prise de position plus franche sur le marché des vêtements et accessoires intelligents (‘wearable technologies’), une première incursion avec la montre connectée Galaxy Gear, commercialisée depuis fin septembre.
Samsung se montre plus réservé sur certains points comme les écrans LCD de moins de 60 pouces et les appareils multimédias domestiques.
Ce jeudi en fermeture de séance à Séoul, le titre boursier de la multinationale sud-coréenne s’affichait en léger recul de 0,21%, à 1355,04 dollars. La société est désormais valorisée à 222 milliards de dollars (+10% en trois mois).
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Crédit illustration : Thinglass – Shutterstock.com
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