SAP avait habitué les investisseurs à mieux.
L’éditeur allemand a connu une soirée difficile en Bourse ce jeudi après l’annonce de ses résultats financiers – document PDF, 23 pages – pour le 3e trimestre 2017.
Le cours de son action cotée à Francfort a chuté de près de 3 %, avant de reprendre des couleurs à la suite des déclarations du CEO Bill McDermott lors de la conférence téléphonique avec les analystes. Il a même enregistré une légère hausse sur le New York Stock Exchange (+ 1,49 %).
Les marchés se seront figuré le net ralentissement de la croissance ; notamment aux États-Unis, mais aussi sur l’activité cloud dans son ensemble, malgré des investissements toujours soutenus.
SAP dégage, sur le trimestre, 5,59 milliards d’euros de chiffre d’affaires, en hausse de + 4 % d’une année sur l’autre, mais en dessous des prévisions des analystes du panel Thomson Reuters (5,71 milliards d’euros).
À 937 millions d’euros, la progression des revenus issus du cloud reste importante : + 22 % sur un an. Elle n’est toutefois pas aussi forte n’est pas aussi que depuis le début de l’année (+ 30 % environ sur les deux premiers trimestres).
La différence est marquée sur le segment IaaS : + 34 %, à 77 millions d’euros, contre une croissance de près de 60 % sur les 9 premiers mois de l’année.
La croissance ralentit aussi pour le « Business Network », qui regroupe les sociétés acquises par SAP (Ariba, Concur, Fieldglass, SuccessFactors…) : à 453 millions d’euros, le C.A. augmente de 12 % sur un an, à comparer aux + 18 % enregistrés depuis début 2017.
Courbe comparable pour les ventes de licences logicielles, tout juste stables, à un peu plus d’un milliard d’euros.
Le business reste dynamique dans la région EMEA, qui représente le principal poste de revenus, à 2,494 milliards d’euros (+ 8 %), dont 259 millions d’euros liés au cloud (+ 42 %).
C’est plus délicat en zone « Amériques » : + 1 % à 2,247 milliards d’euros, dont 576 millions d’euros pour le cloud (+ 13 %), quand l’Asie-Pacifique en est à 849 millions d’euros (+ 3 %), dont 102 millions pour le cloud (+ 30 %).
Sur le volet cloud, les coûts progressent plus vite que le chiffre d’affaires : + 26 %, à 423 millions d’euros.
Ils sont néanmoins en baisse aussi bien sur les logiciels (- 5 %) que sur les services (idem), ce qui permet à SAP de dégager une marge brute en hausse de 0,8 point, à 70,1 %.
La hausse des dépenses d’exploitation est contenue, aussi bien en R&D (+ 2 %, à 781 millions d’euros) qu’en commercial-marketing (+ 3 %, à 1,64 milliard). Si bien que, malgré des frais de restructuration à hauteur de 67 millions d’euros, le résultat opérationnel progresse de 19 %, à 1,314 milliard d’euros.
Le résultat net après impôts s’établit à 993 millions d’euros (+ 37 %), soit 82 centimes par action. La trésorerie dépasse les 4 milliards d’euros, pour un niveau d’endettement de 1,2 milliard.
SAP, qui emploie 87 874 personnes au 30 septembre 2017 (soit 5 448 de plus qu’un an auparavant), met l’accent sur les performances de l’ERP S4/HANA et ses 6 900 clients au dernier pointage (600 de plus en un trimestre).
L’éditeur relève à cette occasion ses prévisions de revenus pour l’année : il est désormais question d’une hausse minimale de 7 %, contre 6,5 % auparavant.
Crédit photo : SAP
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