Reflet d’une diversification de ses activités autour des contenus numériques, des services cloud et de la publicité en ligne, mais aussi d’une optimisation de sa logistique, Amazon affiche des résultats supérieurs aux attentes à l’issue du 1er trimestre 2013.
Malgré une moindre croissance à l’international et des contrariétés liées à son expansion en Chine, le groupe américain pionnier du commerce électronique rend une copie satisfaisante, avec un chiffre d’affaires en hausse de 22%, à 16,07 milliards de dollars.
Le bénéfice par action atteint les 18 centimes et la marge brute connaît une progression (+26,6%) sans précédent depuis au moins 10 ans, à en croire les analystes qui se sont confiés à Reuters.
Si le bénéfice net est en chute de 37% sur un an, à 82 millions de dollars, la barre se redresse par rapport au trimestre précédent, marqué par un recul annuel de 45%, à 97 millions de dollars.
Cette perte était imputable à une augmentation des dépenses opérationnelles : promotion de la gamme Kindle, accord de distribution de contenus, fermes de serveurs pour l’offre Amazon Web Services…
Mais c’est dynamique de développement est toujours d’actualité, tout particulièrement à l’international.
Parallèlement, avec l’ouverture de nouveaux locaux à Seattle, les liquidités ont fondu : elles s’élèvent aujourd’hui à 177 millions de dollars, contre 1,15 milliard de dollars voici un an (-85%).
Passé les frontières des Etats-Unis, la conjoncture reste complexe. Le marasme économique qui frappe le marché européen se fait ressentir et pèse notamment sur l’activité de commerce électronique.
Amazon, qui enregistrait l’année passée un forte hausse de ses revenus générés à l’international (31%), doit cette fois se contenter d’une progression plus modérée (+16%).
L’ouverture d’entrepôts de logistique et le rehaussement des taxes appliquées aux vendeurs tiers permettent au cyber-marchand d’optimiser ses dépenses liées au transport des biens: 4,7% du total des ventes, contre 5,1% en 2012.
Devenu une place de marché pour particuliers et professionnels, Amazon a aussi ouvert, au mois de mars, sa régie publicitaire sur Android. Et signé des partenariats stratégiques – parfois exclusifs – pour distribuer du contenu via sa plate-forme en ligne.
Le groupe présidé par Jeff Bezos s’est aussi lancé dans la guerre des prix autour des services cloud, qui ont généré 798 millions de dollars entre janvier et mars (+9% sur un an).
Les marchés ont positivement réagi à la publication de ces résultats.
Pressenti, en outre, pour renforcer, cet automne, son implication dans le salon numérique avec une set-top box, Amazon a vu son cours boursier atteindre, ce jeudi en fermeture de séance à Wall Street, son plus haut niveau depuis la mi-mars, à 274,20 dollars (+2,2%).
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