Résultats T2 : Apple tombe un peu de son piédestal
Pas de « record historique » pour le deuxième trimestre de son année fiscale en cours. Le bénéfice net d’Apple recule même. Mais l’iPhone et l’iPad demeurent des valeurs sûres dans les produits high-tech.
Apple reste solide malgré quelques fissures.
Grâce à l’iPhone et à l’iPad, l’essor des activités de la « marque à la pomme » se poursuit, si l’on se tient aux résultats financiers du deuxième trimestre (correspondant à la période janvier-mars 2013) de son année fiscale.
Le chiffre d’affaires s’élève à 43,6 milliards de dollars (+11,22% par rapport à la même période l’an passé).
Mais le bénéfice net fléchit à 9,5 milliards de dollars (- 18,1%). On n’avait pas vu cela depuis dix ans, note l’AFP.
La marge brute recule aussi (située à 37,5% contre 47,4% un an auparavant).
Les ventes à l’international ont représenté 66 % du chiffre d’affaires du trimestre.
Les capacités d’investissement et de financement demeurent impressionnantes : 12,5 milliards de dollars de cash flow opérationnel générés durant le trimestre et un solde de trésorerie de 145 milliards de dollars.
Quid des ventes de ses produits phares ?
Au cours du deuxième trimestre, Apple a écoulé un volume de 37,4 millions d’iPhone.
Contre 35,1 millions au cours du même trimestre de l’exercice précédent.
Et 47,8 millions au cours du premier trimestre de son exercice fiscal 2012 – 2013 (généralement meilleur en raison des fêtes de fin d’année).
L’iPad fait toujours autant de merveilles : 19,5 millions d’unités ont été vendues.
Contre 11,8 millions au cours du même trimestre de l’exercice précédent.
Et 22,9 millions d’iPad au cours du premier trimestre de son exercice fiscal 2012 – 2013.
Le niveau de vente de Mac stagne : « un peu moins » de 4 millions de Mac vendu sur le T2 de son exercice fiscal en cours (même volume observé dans le cadre du T2 de l’exercice précédent).
Et l’évolution des ventes de l’iPod disparaît de la communication financière primaire.
Le marché se montre inquiet les capacités d’Apple à innover.
Le CEO Tim Cook cherche à les rassurer : « Nos équipes travaillent d’arrache pied sur de fantastiques nouveautés matérielles, logicielles et en matière de services, et nous sommes très enthousiastes quant aux produits qui sont dans le pipeline. »
Le titre Apple a pris une claque entre septembre 2012 (avec un pic à plus de 700 dollars) et avril 2013 (redescendu sous la barre des 400 dollars).
Apple veut se mettre les actionnaires dans les poches |
Apple a des arguments pour calmer les éventuels ardeurs de fonds activistes comme Greenlight Capital qui accuse la direction d’Apple de se montrer pingre vis-à-vis de ses actionnaires au regard des énormes liquidités dont il dispose. La firme de Cupertino compte reverser à ces actionnaires un montant de 100 milliards de dollars de liquidités d’ici septembre 2015. C’est une augmentation de 55 milliards par rapport à ce qui avait été annoncé l’an dernier. L’autorisation de rachat d’actions passe à 60 milliards de dollars par rapport aux 10 milliards de dollars annoncés en 2012. « C’est la plus importante de l’histoire. Elle devrait être réalisée d’ici la fin de l’année civile 2015 », précise Apple dans sa communication financière. Apple considère qu’elle figure parmi les sociétés qui distribuent le plus de dividendes mondialement, avec un montant annuel de 11 milliards de dollars. Parallèlement, le groupe de Tim Cook « envisage d’emprunter ». On devrait en savoir plus sur ce point prochainement. |
Quiz : Connaissez-vous vraiment l’histoire d’Apple ?
(Credit photo : Shutterstock.com – Crédit éditorial: 1000 Words)