Indemnités et stock options confondues, la facture pourrait atteindre 30 millions de dollars dans le cadre du plan de suppression de postes que Twitter a officialisé ce jeudi, parallèlement à la présentation de ses résultats trimestriels.
En page 8 de sa lettre aux actionnaires (document PDF), la société de Jack Dorsey précise l’ampleur de cette restructuration : « environ 9 % » des effectifs seront concernés ; soit plus de 300 employés, essentiellement dans les équipes commerciales et marketing.
Sur le volet financier, le chiffre d’affaires s’établit à 615,934 millions de dollars au 3e trimestre 2016. Il augmente de 8 % d’une année sur l’autre, mais dans le même temps, le coût des ventes progresse de 12 %.
Pour autant, le résultat net progresse, quand bien même il reste dans le rouge : de – 105,237 millions de dollars au 3e trimestre 2015, il passe à – 78,089 millions. La nette baisse des investissements en R&D (- 15 %, à 177,049 millions de dollars) n’y est pas étrangère.
Déduction faite des intérêts débiteurs et des provisions pour impôts, la perte nette s’élève à 102,871 millions de dollars en normes comptables GAAP. C’est moins que les 131,69 millions perdus il y a un an… et assez pour que Twitter réaffirme son objectif d’arriver à l’équilibre en 2017.
Le business publicitaire représente toujours l’essentiel du chiffre d’affaires, à 544,966 millions de dollars. Le reste (+ 21 %, 70,968 millions) provient essentiellement d’accords d’exploitation de données et de l’ad exchange mobile.
Si les États-Unis restent le principal marché en termes de revenus (373,954 millions de dollars), la croissance y est quasi nulle, alors qu’elle est de 21 % à l’international.
Même constat sur la base d’utilisateurs actifs : des 10 millions ajoutés en un an, 9 millions l’ont été hors États-Unis, même si des doutes subsistent sur la méthode de comptage. Il semble, entre autres, que les utilisateurs connectés à Twitter uniquement par SMS aient été réintégrés dans les mesures après en avoir été écartés pendant un temps.
Twitter précise par ailleurs qu’un utilisateur est considéré comme « actif » y compris s’il s’est authentifié via une application tierce. Et reconnaît qu’il existe de « faux comptes » (proportion estimée à moins de 5 % au 31 décembre 2015).
À défaut d’une forte croissance de son audience, la société met en avant l’augmentation de plusieurs indicateurs-clés, dont les engagements au sens large : + 91 % sur un an, avec un coût d’acquisition moyen réduit de 44 %.
Sur le volet publicitaire, c’est la vidéo qui rapporte le plus, surtout à travers les tweets sponsorisés. La dimension contextuelle joue un grand rôle, en lien avec les initiatives de Twitter dans la retransmission en direct, comme on a pu le constater lors des débats pour les présidentielles américaines.
Sur le court terme, il va s’agir de faciliter le processus d’inscription, dans la lignée d’une expérimentation menée cette année et axée sur les centres d’intérêt des utilisateurs (le nombre de « follows » aurait augmenté de 30 % sur la période).
Equipés de NPU, les PC Copilot+ peuvent déployer des LLM en local. Un argument suffisant…
Que vous soyez un novice dans le domaine informatique, ou avec un profil plus expérimenté,…
Les attaques de phishing utilisant des QR codes frauduleux intégrés dans des documents PDF joints…
Microsoft a amorcé le déploiement de Windows 11 24H2. Passage en revue des nouvelles fonctionnalités…
L'intégration de Copilot dans la suite bureautique s'accélère. Où trouver l'assistant IA et comment l'utiliser…
Microsoft annonce une phase expérimentale pour lancer Recall sur les PC Copilot+. Elle doit commencer…