Retards sur la téléphonie 3G
Plusieurs opérateurs annoncent qu’ils ne seront pas prêts aussi tôt que prévu pour la mise en place de leurs services de téléphonie 3G. Même le Japon ne devrait pas échapper à ces retards. NTT DoCoMo, qui persiste à se dire prêt pour mai 2001, ne parvient pas à convaincre les analystes. De toutes façons, tout le monde est convaincu que le développement de l’UMTS n’est pas une question de semaines…
Le Japon sera le premier pays au monde à proposer des services de téléphonie de troisième génération. NTT DoCoMo a en effet réaffirmé son ambition de proposer de la téléphonie 3G dès le mois de mai de cette année. Pour autant, le pays du soleil levant reste très prudent. « Je ne pense pas que le marché croîtra à un rythme explosif en 2001 ou 2002 (…) Le marché ne sera réellement développé qu’à partir de 2003 et 2004 », a estimé le directeur adjoint du ministère de la Gestion publique Tomoo Yamauchi, lors d’une conférence consacrée aux télécoms à Tokyo.
Malgré cette assurance de NTT DoCoMo, Nina Young, analyste chez Jupiter Research, juge que des retards seront plus que probables. D’ailleurs, plusieurs opérateurs ont annoncé avoir reculé la date de lancement de leurs services UMTS. Telecom Italia, après avoir estimé la sortie de ses premières offres en 2002, préfère tabler sur 2004, soit deux ans plus tard. Même scénario pour South Korea qui prévoit la 3G pour 2003. Récemment, c’est Japan Telecom qui, en définitive, mettra sur le marché ses services de téléphonie 3G en octobre 2002 au lieu de fin 2001.
L’i-mode, un concurrent déjà bien implanté
Un retard qui s’explique par les difficultés rencontrées par les opérateurs, mais aussi par l’engouement sans cesse croissant pour l’i-mode, lequel pourrait bien éclipser pour un temps la téléphonie 3G. L’i-mode, qui permet actuellement de recevoir des e-mails, les dernières informations ou d’accéder à des sites Internet, a déjà conquis 20 millions de personnes.
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