Paris, capitale du nommage Internet pendant une semaine. Entre le 22 et le 26 juin, la capitale accueille la 32ème réunion internationale publique de l’Internet Corporation for Assigned and Numbers (Icann). Sachant qu’il n’existe que trois forums de ce type par an qui se veulent très ouverts.
Outre ses membres venus d’horizons divers (représentants de gouvernements, d’organisations internationales, de fournisseurs de services, d’universités, du secteur privé… ), des personnes, revendiquant une certaine expertise du sujet, peuvent également intervenir à titre individuel au cours des ateliers.
Quels sont les enjeux de ce « rendez-vous Icann made in Paris » ? Lors d’un point presse organisé début juin, l’Association française pour le nommage Internet en coopération (Afnic) a tenté de débroussailler le terrain.
Gouvernance Internet : quelle évolution ?
Le sujet le plus crucial lors de la 32ème réunion internationale publique de l’Icann portera sur l’évolution de la gouvernance Internet qui pourrait évoluer vers un modèle plus représentatif au niveau international. Ce qui sous-tend que le cordon entre l’Icann et le Department of Commerce américain (à travers la branche NTIA) soit coupé pour prendre en compte une véritable dimension multi-pôle.
Le contrat liant les deux parties arrive à échéance en septembre 2009. Une autre réunion de l’Icann sera prévue à Paris en novembre 2008. Ce sera sans doute la dernière opportunité pour faire réellement bouger les lignes. « Il restera six mois pour négocier avec la nouvelle équipe présidentielle en place avant la fin du contrat », prédit Mathieu Weill, Directeur général de l’Afnic. Mais il est difficile de réaliser ce type de transition dans une année marquée par la course à la Maison-Blanche.
Alors, comment instaurer un nouveau pouvoir pour la gouvernance Internet ou comment faire évoluer la situation actuelle ? Un sujet sensible mais l’Icann se déclare prêt à discuter sur la composition de son board, sur son implantation géographique ou sa forme juridique. Deux ateliers seront dédiés à ce sujet au cours de la Réunion de Paris. « L’Union européenne serait favorable à une internationalisation en accordant une place plus importante aux gouvernements dans les instances de contrôles mais sans remettre en cause les structures existantes », explique Mathieu Weill.
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