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RH : 4 solutions pour recruter les talents

Et si le recrutement, c’était d’abord une question d’image ? Il y a, traditionnellement, celle que renvoient les candidats. Mais ces derniers ont aussi une perception inverse du rapport de force : ils choisissent des entreprises qui leur « correspondent » ; et pas seulement sur le niveau de rémunération.
Face à la quête de sens et de qualité de vie au travail, se pose la question du storytelling. L’entreprise n’affiche plus seulement une marque et des promesses de long terme : elle porte également une culture, un projet, un modèle économique…

1- Talentsoft : le collaboratif au cœur du processus

Ce pure player du logiciel RH en SaaS revendique 1 800 clients, pour un chiffre d’affaires 2017 de 52 millions de dollars (+ 30 % d’une année sur l’autre). Il aborde le recrutement sous l’angle collaboratif (cooptation, feed-back des managers) et s’appuie sur un outil de reconnaissance de caractères pour faciliter la consultation des documents envoyés par les candidats.

Sa plate-forme comporte une brique de planification. Ou comment aligner la stratégie RH sur les projets de l’entreprise, aussi bien par la construction des référentiels emplois que par l’anticipation des passerelles métiers.

Talentsoft s’inscrit plus globalement dans un objectif d’aide à la gestion des carrières. L’exploitation de la data prend là son sens, qu’il s’agisse de cartographier les « talents », de recommander des cours en ligne ou de suggérer des successeurs à un poste.

2- LinkedIn : le poids lourd des communautés

En matière de communauté, la référence s’appelle LinkedIn. L’entreprise américaine, qui évolue dans le giron de Microsoft, revendique un réseau de « plus de 560 millions » de membres.
Le niveau général de qualification des profils a permis la mise en place d’outils de filtrage avancés exploités dans le cadre de l’offre Talent Solutions.

On y trouve également des pages « vitrines ». Leur contenu a la particularité de s’adapter à chacun des utilisateurs qui les visitent. Des sous-pages peuvent y être adjointes pour donner de la visibilité à des marques et à des projets. D’autres contenus sont personnalisés, à l’image des cours en ligne. On y développe des capacités spécifiques à des métiers, mais aussi plus transversales, telles que la communication et la gestion du temps.

3- Leboncoin Pro : focus sur les cadres

Leboncoin, ce n’est plus uniquement des petites annonces. Le sixième site internet de marque le plus consulté en France (25,9 millions de visiteurs uniques en août 2018) a ouvert, l’an dernier, une rubrique dédiée à l’emploi des cadres (17,8 % de la population active, selon l’Insee).

Basée sur la technologie d’une start-up acquise en 2017, elle est l’une des composantes de l’offre Leboncoin Pro, qui comprend aussi de la publicité et plusieurs « packs » sectoriels.

Les offres ne sont adressées qu’aux cadres, qui les reçoivent par mail ou via l’application mobile. Elles sont personnalisées grâce à l’analyse du CV ou du profil LinkedIn. Les entreprises bénéficient là aussi, en plus d’outils de traitement des candidatures, d’une page « vitrine » à laquelle les internautes peuvent s’abonner.

4- Agences : les services numériques se multiplient

Et les agences, dans tout ça ? L’exemple de Randstad illustre les transformations qui s’opèrent dans ce secteur. Son offre a été progressivement digitalisée en associant capital humain et capital data.

Son service Smartdata couple l’expertise de consultants RH à des données du marché. Le produit est exploité au travers d’études sectorielles, d’analyses de bassins d’emploi et de diagnostics d’employabilité. Tout en automatisant certaines fonctions, Randstad s’approprie le numérique surtout comme un facilitateur pour la mise en relation avec ses conseillers.

Pour mieux toucher les PME, l’agence a noué, l’an dernier, un partenariat avec son concurrent CornerJob. Lequel prend en charge le premier volet de la phase de recrutement (dépôt d’annonces, réception des candidatures, correspondance avec les candidats). Randstad gère les embauches, l’élaboration des contrats et le suivi des missions.

Dans le vivier des start-up, on met en avant la dimension « intelligence artificielle ». Avec, entre autres, la promesse de permettre aux RH de se concentrer sur la prise de contact plutôt que la recherche de candidats. Certaines ciblent des secteurs précis, à l’image de la tech avec HireSweet et Comet (spécialisé free-lances) ou de l’hôtellerie-restauration avec Extracadabra (missions). Ils côtoient des « généralistes » tels que Hopwork (free-lances) et StaffMe (intérim).

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