La « génération Z » est-elle si ouverte au tout technologique ? Pas si évident, d’après une étude de Mazars et d’OpinionWay. En tout cas pour ce qui est des méthodes de recrutement.
Au sens de cette étude, les jeunes de la « génération Z » sont définis comme nés après 1995. Ils ont été 1 019, âgés de 15 à 24 ans, interrogés entre le 18 décembre 2018 et le 8 janvier 2019.
Un échantillon de 983 « génération Y » (25-34 ans) a été sondé dans le même temps.
Les premiers sont plus nombreux à penser qu’il faut développer les nouvelles technologies comme premier contact avec l’entreprise. Mais l’écart n’est pas si important.
Illustration avec les chatbots, que 33 % des « Gen Z » souhaitent voir se répandre comme méthode de préqualification, contre 29 % des « Gen Y ».
Même constat pour les entretiens vidéos : 46 % des 15-24 ans se disent ouverts au processus, contre 42 % des 25-34 ans. Ces derniers sont même plus nombreux (32 % vs 31 %) à citer les méthodes prédictives basées sur l’analyse de données.
Bien qu’il existe chez les Z une certaine demande de flexibilité dans le travail, elle n’est pas forcément plus importante que chez les Y.
Ainsi les 15-24 ans sont-ils moins nombreux à demander :
– que l’entreprise les laisse organiser leurs horaires de travail (73 % vs 79 %) ;
– qu’elle leur donne la possibilité de télétravailler autant qu’ils le souhaitent (59 % vs 69 %).
« Bien qu’ils soient des digital natives, les Z sont attachés à un lieu professionnel physique pour se retrouver et échanger », commente Mathilde Le Coz, directrice développement des talents et innovation RH chez Mazars France.
Et le cabinet d’évoquer un « retour aux fondamentaux » : l’entreprise doit être vecteur de lien social et d’interactions… mais aussi source de rémunération.
Celle-ci s’impose, chez les Y ainsi que chez les Z, comme la première marque de reconnaissance en entreprise. Et l’élément le plus motivant pour se rendre sur son lieu de travail le matin (suivent l’ambiance de travail et l’intérêt pour le poste, assez loin devant l’espace de travail et la possibilité de faire du coworking).
L’étude dépeint par ailleurs une génération Z « réaliste et en quête de sécurité » : CDI et temps plein restent la norme. En toile de fond néanmoins, le phénomène des « slasheurs » : 29 % des Z disent souhaiter pouvoir cumuler trois activités en parallèle (contre 24 % des Y).
Photo d’illustration igor.stevanovic – Shutterstock.com
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