L’américain Ultimate Software et le français PeopleDoc ne feront bientôt plus qu’un dans l’univers des logiciels RH.
Le premier entend finaliser, d’ici à fin septembre, l’acquisition du second. Il compte investir 300 millions de dollars dans cette opération, dont 125 millions en numéraire (75 millions à la signature ; 50 millions douze mois plus tard) et le reste en actions.
Jonathan Benhamou et Clément Buyse sont toujours aux commandes – respectivement en tant que président et directeur général – de PeopleDoc, qu’ils avaient fondé en 2007 sous le nom Novapost.
Leur offre était initialement axée sur la dimension coffre-fort numérique. Elle a été progressivement élargie, notamment avec le lancement, en 2011, d’une plate-forme destinée à accompagner la dématérialisation de l’intégralité du dossier salarié.
La marque PeopleDoc donnée à cette plate-forme avait été exploitée à partir de 2013 pour la prospection commerciale aux États-Unis. Elle avait finalement été adoptée comme dénomination sociale en 2015.
Soutenue par Accel Partners, Alven Capital ou encore Eurazeo, l’entreprise compte aujourd’hui 265 employés, pour un portefeuille de « plus de 1 000 clients » parmi lesquels American Express, Bouygues Telecom, Engie, M6 Groupe, Nestlé et Starbucks.
Elle évoque un délai d’implémentation de « 1 à 4 mois en moyenne » pour sa plate-forme qui associe, entre autres, centre de services partagés, gestion de la conformité réglementaire et signature électronique.
Les résultats 2016 (données Société.com) font état de 3,7 millions d’euros de pertes sur un chiffre d’affaires de 6,9 millions.
Ultimate Software a pour sa part pesé près d’un milliard de dollars de revenus en 2017. Né en 1990, le groupe emploie 4 300 personnes. Il est basé en Floride, avec des implantations au Canada, à Singapour et au Royaume-Uni.
Il entend proposer, à partir de l’année prochaine, les solutions PeopleDoc aux utilisateurs de sa suite UltiPro (4 100 clients au dernier pointage, dont Culligan, Subway et Yamaha America).
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