RH : travail temporaire rimera-t-il bientôt avec Uber ?
Uber pourrait étendre son métier d’intermédiaire au travail temporaire, avec un service expérimenté aux États-Unis.
Uber a-t-il l’intention de jouer les intermédiaires sur le marché du travail temporaire ?
Le Financial Times le suggère. Il évoque une expérimentation à Los Angeles, puis à Chicago, pour un service baptisé Uber Works.
Les partenaires chauffeurs n’auraient pas été impliqués dans ce pilote appliqué essentiellement au secteur de l’événementiel, pour des postes de serveurs ou encore d’agents de sécurité.
En toile de fond, une introduction en Bourse visée à l’horizon 2019.
Uber a entrepris, dans ce cadre, de diversifier son activité, en premier lieu dans le transport.
Une division « New Modalities » a été créée à ces fins. Dirigée par Rachel Holt (ex-directrice des activités d’Uber aux États-Unis et au Canada), elle fédère les initiatives du groupe dans la mobilité multimodale.
Les vélos en libre service (ceux de JUMP, start-up acquise en début d’année) y côtoient les trottinettes. Mais aussi des services issus de partenariats, à l’image de la billetterie de transports en commun et la location de véhicules entre particuliers.
Le business s’étend aussi à la livraison de repas, avec Uber Eats, annoncé, en mai dernier, à 6 milliards de dollars de facturations annuelles.
Les banques d’affaires Goldman Sachs et Morgan Stanley, dites en course pour prendre le lead sur l’IPO, estiment Uber Eats à 20 milliards de dollars. Soit un tiers de la dernière valorisation communiquée pour Uber, à l’issue d’un tour de table souscrit par Toyota.
Crédit photo : Uber