Ring Capital lève 140 millions d’euros pour les « scale-up » du numérique
Premier closing pour le fonds français Ring Capital, qui entend mettre des tickets de 3 à 15 millions d’euros dans les entreprises du numérique en phase de croissance.
« Oyé oyé un nouveau VC dans la place ! »
Ainsi Olivier Mathiot, cofondateur et principal dirigeant de Priceminister, commente-t-il, sur Twitter, le premier closing de Ring Capital.
Le fonds a réuni une enveloppe de 140 millions d’euros, avec la contribution d’AG2R La Mondiale, de Bpifrance, de la BRED, de Danone et de Tikehau Capital – qui a pris 25 % de la société de gestion, basée à Paris.
Plusieurs dizaines d’actionnaires individuels sont également dans la boucle. Il s’agit aussi bien de dirigeants que d’entrepreneurs, qui feront par ailleurs office de mentors. Sur la liste figurent Hughes Le Bret (Compte-Nickel), Morgane Sézalory (Sézane) et Thierry Petit (Showroomprivé).
Ring Capital cible, dans le secteur du numérique, les « scale-ups » ; autrement dit, ces start-up « qui ont un sujet d’hypercroissance »*, pour reprendre les propos tenus par Geoffroy Bragadir sur BFMTV.
Le fondateur de la société Panoranet – qui éditait notamment Empruntis.com et qu’il avait revendue à Covea en 2008 pour 100 millions d’euros – s’est associé, dans cette aventure, à Nicolas Celier (ex-associé chez Alven Capital).
Ring Capital compte mettre des tickets de 3 à 12 millions d’euros (ou 15 millions dans le cadre de co-investissements) en échange de participations minoritaires.
Quatre à cinq investissements par an sont visés d’ici à fin 2021. Un premier deal a été finalisé dans la publicité digitale.
* Le profil-type donné par Ring Capital est celui d’une entreprise dont le chiffre d’affaires avoisine les 5 millions d’euros, proche de l’équilibre « ou prêtes à délaisser l’objectif de profitabilité pour accélérer leur croissance ».
Crédit photo (tout à gauche, Nicolas Celier ; tout à droite, Geoffroy Bagadir) : Ring Capital