Roaming : Bruxelles critique le manque de transparence des opérateurs
Les tarifs pour l’itinérance internationale sont trop élevés, estime la Commission européenne.
Les pratiques tarifaires des opérateurs mobiles en matière d&apositinérance internationale (ou roaming) sont dans le collimateur de la Commission européenne. Cette technique permet au client d’un réseau mobile voyageant à l’étranger d’émettre et de recevoir des appels en utilisant le même numéro de téléphone que dans son pays d’origine.
Malgré « les premiers signes de changement », Bruxelles reste mécontente des « frais de services itinérants internationaux ». Viviane Reding, commissaire chargée de la Société de l’Information et des Médias, souhaite sensibiliser les consommateurs au manque de transparence des tarifs issus des accords de roaming.
A partir de l’automne prochain, la Commission européenne compte mettre en ligne un site Internet dédié reprenant des exemples de tarifs de détail proposés par les opérateurs dans les 25 états membres de l’Union européenne.
Les autorités nationales de régulation des télécoms, comme l’Arcep en France, devraient apporter leur soutien à cette initiative et la relayer.
En juillet 2004, la Commission européenne avait déjà haussé le ton pour dénoncer les méthodes de Vodafone et O2. L’exécutif européen accusait les deux opérateurs mobiles britanniques d’imposer à leurs homologues étrangers un droit de passage trop élevé sur leurs réseaux télécoms respectifs. Des tarifications qui se répercutent au final sur la facture du client.