Après une annonce prématurée de la mort du roaming, le principe de la surfacturation associée aux communications en itinérance va-t-il disparaître ? À compter du 15 décembre 2015, « passer un appel et envoyer un message depuis un téléphone mobile à l’étranger ne coûterait pas plus cher au citoyen que de le faire de chez lui », selon le Parlement européen.
Cette dispositif intégré dans un paquet télécoms qui comprend également un volet sur la neutralité Internet a été approuvée mardi par la la Commission Industrie, transports, Energie (ITRE) du Parlement européen. Il faut maintenant que cet élan soit confirmé en session plénière et par le Conseil européen.
Globalement, l’Union européenne limite progressivement les frais d’itinérance (« roaming ») depuis 2007. Et les tarifs ont chuté de manière significative (91% pour le cas des données, selon le Parlement européen). A partir de juillet 2014, les frais pour les appels entrants, reçus sur un mobile quand on est à l’étranger, seraient ramenés à zéro (contre 0,7 à 0,8 euro en l’état actuel).
« Les nouvelles règles mettront fin aux frais d’itinérance pour la voix, les SMS et les données », indique le groupe Socialistes et Démocrates du Parlement européen. « Nous voulons nous assurer que plus personne n’éteindra son téléphone mobile à l’étranger par peur d’une facture exorbitante. »
Les freins à l’usage sont confirmés dans un récent sondage mené par la Commission européenne auprès de 28 000 personnes, 94 % des Européens réduisent leur usage de services tels que Facebook lorsqu’ils se rendent à l’étranger en raison des tarifs élevés de l’itinérance mobile.
C’est instructif et navrant : 47 % n’utiliseraient jamais l’internet mobile quand ils se trouvent dans un autre pays de l’UE, 1 sur 10 seulement se servirait du courrier électronique exactement comme il le fait dans son pays, plus d’un Européen sur quatre éteint tout simplement son téléphone portable lorsqu’il se rend dans un pays autre que le sien, des millions d’utilisateurs préfèrent envoyer des SMS que payer le prix d’un appel.
Neelie Kroes, vice-présidente de la Commission européenne et fervente partisane du « roam like at home » (formule de frais d’itinérance aux mêmes conditions que dans le pays de résidence), se déclare « vraiment atterrée par ces chiffres ».
« Les consommateurs se restreignent de manière draconienne dans l’utilisation de leur téléphone et finalement, cela ne fait pas non plus l’affaire des entreprises (…) L’itinérance n’a aucun sens à l’intérieur d’un marché unique, c’est de la folie sur le plan économique », commente-t-elle par voie de communiqué.
Et pour trouver les meilleurs bons plans télécoms lors de déplacement en Europe, « un consommateur aura le droit de quitter son opérateur national lorsqu’il voyage et d’acheter des services en itinérance moins chers auprès d’une entreprise locale dans le pays où il se rend, ou d’un concurrent dans son pays d’origine, le tout sans changer de carte SIM. »
Objectif : inciter les opérateurs des clients à monter des offres attractives prenant en compte les appels au niveau européen pour éviter que leurs propres clients se se tournent vers la concurrence.
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