Robotique : SoftBank récupère Boston Dynamics et Schaft chez Google
Google cède à SoftBank deux sociétés spécialisées dans la robotique qu’il avait acquises en 2013 : Boston Dynamics et Schaft.
Le repreneur de Boston Dynamics n’est finalement pas celui qu’on pressentait.
Voilà plus d’un an que la piste Toyota était évoquée. On avait même récemment entendu dire que le deal était bouclé… ou presque.
Alphabet, la maison mère de Google, a effectivement fait affaire avec un groupe japonais, mais ce dernier se révèle être SoftBank.
L’accord, dont les termes ne sont pas dévoilés, englobe une deuxième société spécialisée dans la robotique : Schaft, issue de l’université de Tokyo.
Google l’avait absorbée en 2013, dans le cadre d’une vague d’acquisitions sous la houlette d’Andy Rubin, sollicité quelques mois auparavant pour superviser l’offensive du groupe dans la robotique.
Boston Dynamics avait rejoint la maison Google à la même période. La spin-off du MIT venait de souffler sa vingtième bougie, avec à sa tête son fondateur Marc Raibert.
À la suite de ces rachats, un effort d’unification avait été entrepris sous la bannière Replicant. Il semble que des tensions entre les équipes et un manque de visibilité sur l’activité à long terme aient compromis la démarche.
Relativement expansif sur les avancées de Boston Dynamics entre robots bipèdes et quadrupèdes, Google est resté beaucoup plus discret sur les progrès de Schaft. On avait eu le droit, au printemps 2016, à une démonstration assez bluffante d’un modèle capable, grâce à ses bras, de réaliser certaines tâches propres aux machines industrielles, tout en évoluant, grâce à son centre de gravité très bas, dans la boue, la neige, les cailloux ou les escaliers.
Chez Boston Dynamics, historiquement lié au Pentagone et à la DARPA (Defense Advanced Research Projects Agency) autour des usages militaires et industriels, on a pu assister à une ouverture aux robots domestiques, avec l’exemple de SpotMini.