C’est le jour J pour Roku.
La firme californienne, qui fait la passerelle entre les plates-formes vidéo, les annonceurs et les consommateurs finaux au travers de téléviseurs connectés et de boîtiers multimédias orientés streaming, fera ce jeudi ses premiers pas sur le Nasdaq.
À 14 dollars par action selon le Wall Street Journal, le prix d’introduction est dans le haut de la fourchette communiquée la semaine passée par l’autorité américaine de régulation des marchés boursiers.
Roku émet, dans le cadre de cette opération, 9 millions d’actions nouvelles.
Menlo, principal actionnaire avec 35,3 % du capital, vend 6 millions d’actions. Sa participation sera ramenée à 30,7 % à l’issue de la transaction.
Partenaire de Roku en Europe, le groupe Sky cède quant à lui 668 000 actions. Il conserverait 3,4 % du capital, contre 3,9 % à l’heure actuelle.
Le produit brut de l’IPO s’éléverait à 219,352 millions de dollars, valorisant Roku à environ 1,3 milliard.
Cette somme s’entend hors exercice de l’option de sursouscription, à hauteur de 2 350 200 actions (1,35 million émises par Roku ; le reste par ses actionnaires), auquel cas le montant de IPO dépasserait les 250 millions de dollars.
En quinze ans d’existence, la société a réuni plus de 200 millions de dollars en financement privé. Elle revendique, sur son exercice 2016, un chiffre d’affaires de 398,6 millions de dollars (+ 25 % d’une année sur l’autre).
Les ventes de boîtiers et de téléviseurs – ceux-ci étant fabriqués et commercialisés par des partenaires comme Hitachi, Sharp et TCL – ont représenté 74 % de ces revenus. Le reste est associé au partage de revenus avec les annonceurs et les éditeurs de contenus.
C’est ce dernier volet qui porte la croissance de l’entreprise, représentant l’essentiel de la marge brute (plus de 80 % sur le 1er semestre 2017), avec des partenaires tels qu’Amazon, Google, HBO, Hulu et Netflix.
Roku vise tout particulièrement les 25 millions de foyers américains non détenteurs d’un abonnement TV « classique » (données eMarketer), à l’heure où la consommation de vidéo dans le pays approche des 7 heures par jour et par personne (source Activate).
Son activité n’est pas encore rentable : 40,611 millions de dollars de pertes en 2016, pour un déficit global de 244 millions de dollars. Au 30 juin, les liquidités avoisinent les 70 millions de dollars.
L’IA générative excelle dans plusieurs cas d’usage, notamment dans l’analyse, la recherche et la synthèse…
Trop tôt pour envisager d'acquérir un PC Copilot+ ? Les roadmaps d'Intel et d'AMD peuvent…
Dévoilés lors du CES 2025, les PC Copilot+ au format convertible restent encore limitée dans…
Les fonctionnalités de Gemini sont intégrées dans la suite bureautique Google Workspace. Conséquence : les…
Au CES 2025, les principaux constructeurs ont annoncé l'arrivée des ordinateurs de bureau dotés de…
Equipés de NPU, les PC Copilot+ peuvent déployer des LLM en local. Un argument suffisant…