Rootkit : Sony s’engage à dédommager ses clients
La major propose à ses clients américains l’échange de leurs CD audio comportant le rootkit. Et trois albums à télécharger en bonus.
Sony BMG est parvenue à trouver un accord à l’amiable dans le cadre de l’une des actions collectives en justice (class actions) auxquelles la société est actuellement confrontée. Les plaignants reprochent à la major d’avoir inséré une technologie de gestion numérique des droits (DRM) basée sur un rootkit dans certains de ses CD audio.
Selon les termes de l’accord, Sony échangera les CD contenant le rootkit contre des disques dépourvus de système de DRM. Les clients américains se verront également proposer, au choix, 7,50 dollars et un album gratuit en téléchargement ou bien trois téléchargements d’albums. La société souhaite faire en sorte que ces albums gratuits soient disponibles sur l’iTunes Music Store mais n’a pas encore obtenu de confirmation.
Pas de collecte d’informations selon Sony
Cette plainte avait été déposée auprès d’un tribunal de district de New York en novembre dernier par James Michaelson (voir édition du 3 novembre 2005), un particulier dont l’ordinateur avait été infecté par le rootkit après la lecture d’un CD de Neil Diamond.
Sony a désormais retiré de la vente tous les CD contenant un logiciel de DRM et a donné à ses clients l’assurance qu’aucune information personnelle sur leurs habitudes d’écoute n’avait été collectée. La major devrait également mettre à disposition une application permettant de supprimer le logiciel incriminé.
Encore deux affaires à régler
Mais les ennuis de Sony ne sont pas terminés pour autant. La société doit encore faire face à un procès dans l’Etat du Texas (voir édition du 22 décembre 2005) et à une autre class action soutenue par l’Electronic Frontier Foundation. Traduction d’un article de VNUnet.com en date du 10 janvier 2006.