Rovio : les Angry Birds pourraient migrer vers l’Irlande pour payer moins d’impôts
La fiscalité irlandaise et son taux d’imposition des sociétés parmi les plus bas d’Europe séduit Rovio, éditeur du jeu sur mobile Angry Birds d’origine finlandaise.
Rovio , éditeur du jeu Angry Birdes qui fait fureur sur les smartphones, projetterait de délocaliser son siège européen à Dublin.
Et de quitter par là même son fief actuellement établi à Helsinki (Finlande).
Très avantageuse pour les entreprises en vertu d’un taux d’imposition à 12,5%, la fiscalité irlandaise n’est pas étrangère à cette démarche.
A titre comparatif, la législation finlandaise fixe ce seuil à 24,5%.
En France, les sociétés sont imposées à hauteur de 34% de leurs revenus, contribuant plus encore aux impôts locaux.
Dans cet esprit contestataire, Nicolas Sarkozy avait tenté, en 2011, d’entériner la dénommée « taxe Google », destinée à régir l’achat d’espace publicitaire en ligne. Mais le dossier est resté sans suite.
Si cette implémentation envisagée en Irlande venait à se concrétiser, Rovio rejoindrait d’autres sociétés IT comme Twitter ou Google.
On peut également citer de grands noms de l’informatique comme Dell ou Microsoft.
En 2011, Rovio a réalisé un chiffre d’affaires de 75 millions d’euros (+650% sur un an).
Téléchargé plus d’un milliard de fois et décliné à toutes les sauces, dernièrement celle du pilote de Formule 1 finlandais Heikki Kovalainen (Lotus), Angry Birds est devenu l’une des têtes d’affiche des smartphones et des tablettes numériques.
Selon le quotidien irlandais The Irish Times, cette démarche d’optimisation fiscale entraînerait aussi un transfert d’effectifs.
A tire-d’aile, les Angry Birds prendraient certes leur envol vers d’autres horizons, délaissant leur mère patrie, mais Rovio aurait toujours soin à les couver jalousement.