Le 1er juillet, c’en sera terminé du lecteur de flux RSS Google Reader. A mesure que l’échéance approche, les prétendants se bousculent au portillon pour reprendre le flambeau.
Feedly, qui fut l’un des premiers candidats affirmés à cette succession, accélère ses démarches.
Si les travaux se sont initialement concentrés sur l’application mobile pour iOS/Android et les interfaces de programmation associées, le chantier s’étend désormais au Web, avec un site indépendant.
Exit les extensions pour navigateurs, délaissées en faveur d’un service en ligne accessible à l’adresse cloud.feedly.com. Conçue pour les grands écrans, l’interface ne s’adapte pas au mobile.
La réflexion se porte par ailleurs sur des partenariats avec des éditeurs tiers.
Certains développent des clients pour Windows Phone 8 / BlackBerry OS. D’autres montent des passerelles avec leurs propres solutions, comme « If This Then That », qui permet de programmer des actions contextuelles entre plusieurs services en ligne.
En France, Netvibes, désormais rattaché à Dassault Systèmes, demeure une bonne alternative de rapatriement, mais s’implique moins sensiblement que ses homologues américaines.
Ainsi la migration ne se fait-elle que manuellement, via Google Takeout. Un guide est disponible à cet effet.
Le service adopte une interface proche d’iGoogle. Les principales nouveautés apportées ces dernières semaines ne concernent que la version Premium, facturée 499 euros par mois.
Les initiatives émanent plutôt d’outre-Atlantique.
Illustration avec Digg, qui doit lancer, ce 26 juin, la bêta publique (v1) de son lecteur de flux RSS, avec plusieurs services tiers intégrés (Buffer, Evernote, IFTTT), un moteur de recherche amélioré, une lecture en formatage texte pour les connexions bas débit et un mode hors ligne.
La palme du nouvel entrant revient à AOL.
Le groupe Internet américain, qui dispose d’une visibilité dans l’actualité à travers les sites d’information Engadget, The Huffington Post ou encore TechCrunch, s’insère logiquement sur le segment du RSS.
Son outil, dénommé Reader, propose une interface proche de celle de Feedly, avec des API pour les développeurs. L’utilisateur s’y connecte via un compte Facebook, Google ou Twitter et doit renseigner, en complément, son adresse mail.
En coulisse, Facebook préparerait lui aussi une incursion en se basant sur le « magazine social » délivré par Flipboard.
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Crédit image : Laschon Robert Paul – Shutterstock.com
Crédit logos : Google & Feedly
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