Après avoir imposé son agrégateur de flux RSS comme l’un des principaux candidats à la succession de feu Google Reader (fermé le 1er juillet dernier), Feedly aborde une nouvelle étape dans la consolidation de son modèle économique.
La start-up américaine pose en l’occurrence les jalons d’une formule payante, adossée depuis ce lundi à l’offre gratuite et accessible pour 5 dollars par mois ou 45 dollars par an.
Également proposé sur le principe d’un abonnement « à vie » pour 99 dollars, ce service « enrichi » apporte notamment un service client « dédié », par mail et téléphone.
Réclamée à cor et à cri par les utilisateurs qui ont fait part de leurs premières impressions sur un forum dédié ouvert à cet effet, l’option HTTP sécurisé est mise en place, mais sa disponibilité se limite à cette mouture Pro.
Même constat pour le moteur de recherche et l’intégration du gestionnaire de tâches Evernote.
Il n’est pas encore question de clients pour Windows 8 / Windows Phone et d’une prise en charge d’Internet Explorer pour l’interface Web.
Ces améliorations sont néanmoins « inscrites sur la feuille de route », selon Feedly, qui promet d’introduire régulièrement de nouvelles fonctionnalités, dont certaines s’appliqueront au service gratuit.
Les efforts se porteront notamment sur l’élaboration d’interfaces de programmation qui permettront aux développeurs d’intégrer dans leurs applications mobiles l’outil d’agrégation de contenu.
Feedly compte également mettre à profit l’apport financier tiré des souscriptions pour dimensionner progressivement son infrastructure, à mesure que la demande en capacité (stockage, bande passante) augmentera.
Face à l’écho retentissant suscité par la fermeture de Google Reader (annoncée en mars dernier), la start-up avait ouvertement creusé le filon, mettant en place un programme de transition accélérée ne nécessitant aucune synchronisation manuelle de données.
En 48 heures, plus de 500 000 internautes avaient réalisé cette migration.
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