Si près… et si loin à la fois : les discours se suivent, mais ne se ressemblent pas quant à la fin du RTC.
L’agitation constatée ces dernières semaines est liée au franchissement d’une première étape importante dans le « calendrier d’extinction ».
Depuis le 15 novembre 2018, Orange n’ouvre plus, en France métropolitaine, de lignes analogiques exploitant le réseau historique de la téléphonie fixe.
Pas de changement d’infrastructure, mais de technologie d’acheminement des communications : place à l’IP, protocole de transport de données créé pour Internet.
Orange évoque une évolution « nécessaire » au vu des coûts de maintenance du RTC et de l’expérience « enrichie » qu’offre son successeur.
L’opérateur assure avoir anticipé la transition : l’IP est aujourd’hui une réalité pour « plus de 11 millions » de ses clients.
Il reste toutefois du chemin à parcourir : à fin juin 2018, l’Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes) recensait encore 9,6 millions de lignes RTC en France.
La prochaine échéance est fixée au 15 novembre 2019. Elle marquera la fin de la commercialisation des lignes numériques de type RNIS T0 (deux canaux pour le transport des données + un canal de signalisation).
Aucune date n’est officiellement fixée pour l’arrêt de production des lignes RNIS T2 (accès dit « primaire », avec 30 canaux voix).
Le 26 octobre 2023 interviendra la première coupure technique. Le RTC ne sera plus pris en charge sur un lot de plaques situées dans 7 zones (Charente-Maritime, Haute-Garonne, Haute-Loire, Morbihan, Nord, Seine-et-Marne, Vendée). Une expérimentation aura été menée au préalable dans le sud du Finistère.
Les zones suivantes seront annoncées d’année en année, au minimum cinq ans avant l’extinction.
Dans ce contexte de transition, les acteurs du marché des télécoms invitent les entreprises à dépasser le pur enjeu technologique pour moderniser leur parc sous l’angle des « communications unifiées ».
Vu la densité des offres, il est nécessaire de bien calibrer ses besoins.
Pour certains de ces dispositifs, une solution consiste à installer des passerelles destinées à convertir le signal. Cela ne va toutefois pas sans soulever, comme l’a fait remarquer la Fédération française des télécoms, des problèmes de perturbations électromagnétiques ou encore d’encombrement.
Le passage à la voix sur IP peut se faire tout en conservant un standard téléphonique dans les locaux de l’entreprise. C’est, entre autres, le principe des offres dites de « trunk SIP ».
Autre possibilité : externaliser le standard (offres « centrex »). Seuls les postes téléphoniques restent alors présents dans les locaux de l’entreprise. On ne raisonne alors plus en termes de coûts d’acquisition et de frais de maintenance, mais d’abonnement, généralement mensuel, à un prix fixe par utilisateur, parfois modulable en fonction du profil.
Sur cette promesse se sont développées des offres groupées qui comprennent des briques logicielles allant de la téléconférence à la suite bureautique. Parmi elles, des packs multiplay incluant un accès internet.
Sur ce point, la GTR et l’IMS constituent deux indicateurs de référence. Le premier correspond au délai sous lequel l’opérateur s’engage à rétablir la connexion en cas de problème. Le second, à la durée maximale d’interruption de service – généralement par an.
Certaines offres d’accès internet font l’objet d’engagements en termes de débit. Elles s’assortissent parfois d’options de secours de type routeur 4G.
Du fait des nombreuses options disponibles (notamment au catalogue « communications unifiées ») et des promotions régulièrement appliquées, il n’est pas toujours évident de déchiffrer les grilles tarifaires. Aussi bien chez le trio Orange – SFR – Bouygues Telecom que chez les opérateurs dits « alternatifs » ou « de proximité ». Il en sera question dans un deuxième volet.
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