Sagem et Atos Origin déploient Sicops pour l’Armée de l’air française

En janvier 2001, la Délégation Générale pour l’Armement (DGA) choisissait le groupement liant Sagem Défense Sécurité (filiale de Safran) et la SSII Atos Origin pour mettre en place le Système d’Information et de Communication des Opérations des Bases aériennes (Sicops), la première brique de l’intranet de l’Armée de l’air.

Le programme Sicops permet de gérer toutes les données d’une base aérienne et de les transmettre aux systèmes de commandement : planification des missions et des moyens tant en personnel qu’en matériel, suivi de la situation opérationnelle des aéronefs, édition des rapports de missions, etc.

La première base militaire équipée fut celle de Mont-de-Marsan (Landes) en décembre 2004. Puis ce fût le tour, au rythme d’une installation par mois, de 23 autres bases fixes et de trois unités mobiles.

La fibre propose une « sécurité naturelle »

800 militaires ont été formés à cet outil très sécurisé. En tout, 1 500 postes de travail ont été mis en place, le réseau entre les 24 infrastructures représente 750 commutateurs Internet et 250 km de fibres optiques.

Le choix de cette technologie de communication a été dicté par la vitesse de transfert, mais aussi par la sécurité naturelle qu’elle offre. Un des aspects de l’architecture mis en avant par Sagem Défense Sécurité, aux côtés de son ouverture et de son évolutivité.

Au sujet de l’ouverture de Sicops justement, une offre de stage parue à l’époque nous apprenait que l’applicatif tournait en Java autour de progiciels sur un serveur en cluster de type Compaq Tru64. Le stagiaire devait effectuer son portage sur PC Linux ou station Sun Solaris.