Successeur désigné de MeeGo, le système d’exploitation mobile open source Sailfish OS devrait débuter sa carrière commerciale en mai.
Développé par l’éditeur finlandais Jolla (start-up fondée à l’initiative d’anciens salariés de Nokia), l’environnement se base sur une distribution Linux dont l’acronyme Mer, utilisé pour « MeeGo Reconstructed », trahit un fork, une version dérivée du projet initial.
Articulé autour des technologies HTML5 et du framework Qt, Sailfish OS semble destiné à croiser le fer avec Firefox OS, attendu quant à lui pour le mois de juin, essentiellement en Amérique latine, mais aussi en Europe de l’Est.
Le timing de Jolla n’a toutefois pas grand-chose en commun avec celui de Mozilla. La jeune pousse table en l’occurrence sur un lancement commercial échelonné à plus long terme.
Le mois de mai serait surtout l’occasion d’officialiser un premier smartphone et d’initier une campagne de promotion ainsi qu’une phase de pré-commandes.
Les livraisons s’effectueraient « au cours du second semestre 2013 », selon un porte-parole qui s’est confié à ZDNet.com.
Il est question d’un partenariat avec l’opérateur télécoms finlandais DNA pour assurer la distribution des terminaux. Le Chinois D.Phone serait lui aussi dans la boucle.
Autre allié de poids, STMicroelectronics, dont la plate-forme Novathor prend en charge Sailfish OS et son interface utilisateur propriétaire qui n’est pas sans rappeler celle de BlackBerry 10.
Un mode multitâche permet de gérer simultanément plusieurs programmes actifs, présentés sous la forme de vignettes dynamiques, comparables aux tuiles de Windows Phone.
Android s’affiche aussi en toile de fond, notamment dans l’apparence des menus et du dock sur l’écran d’accueil.
Il est question de placer, à terme, l’ensemble de ces composantes sous licence open source, pour construire autour de cette plate-forme un écosystème ouvert, alimenté par la communauté.
Jolla n’exclut pas d’investir, dans un second temps, d’autres équipements connectés : non seulement les tablettes, mais aussi les TV connectées et, dans une approche BtoB, les systèmes embarqués.
Via ses bureaux situés à Hong Kong et ses pôles R&D implantés en Chine continentale, la jeune pousse se donne l’objectif de monter un consortium fédérant OEM (« Original Equipment Manufacturer »), ODM (« Original Design Manufacturer »), fabricants de semi-conducteurs, opérateurs télécoms, développeurs et revendeurs.
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