Environ 1 200 employés pour autant de clients, un C.A. prévisionnel de 315 millions de dollars sur l’exercice fiscal en cours… et surtout une future pièce maîtresse dans l’expérience CRM.
Ainsi Salesforce a-t-il dressé, dans le cadre de la présentation de ses résultats financiers, le portrait d’un éditeur américain dont il a bouclé l’acquisition début mai, pour près de 5 milliards de dollars.
Cet éditeur, MuleSoft, est à l’origine d’une plate-forme d’intégration de données qui permet aux développeurs de faire le pont entre différentes applications, dans une logique « API-first ».
Salesforce n’a pas inclus cette activité dans ses comptes prévisionnels pour l’année fiscale 2019, dont le 1er trimestre s’est achevé le 30 avril dernier.
Sur cette période, la firme dirigée par Marc Benioff a dégagé des revenus en hausse annuelle de 25 %, à 3,006 milliards de dollars.
L’adoption de la norme comptable Topic 606 entraîne l’apparition d’un nouvel indicateur : le chiffre d’affaires non encore comptabilisé, mais assuré dans le cadre des contrats. Il atteint 20,4 milliards de dollars (+ 36 % en un an), dont 9,6 milliards seront reconnus dans les 12 prochains mois (+ 26 %).
À la faveur d’une augmentation contenue des investissements en R&D (+ 13 %, à 424 millions de dollars) et sur une marge brute à 74,5 % (+ 1,7 point), le résultat d’exploitation s’établit à 194 millions de dollars, contre 4 millions un an plus tôt. Des bénéfices sur « investissements stratégiques » portent le résultat net à 344 millions de dollars (46 cents par action).
L’offre de gestion commerciale Sales Cloud reste le principal poste de revenus, à plus d’un milliard de dollars (+ 16 %).
La plus forte croissance (+ 41 %, à environ 400 millions de dollars) est à mettre à l’actif du segment d’activité qui comprend les offres Commerce Cloud et Marketing Cloud.
La « Salesforce Platform » (développement d’applications) et les services annexes de type Einstein ou Heroku dégagent près de 600 millions de dollars de C.A. (+ 36 %). Service Cloud (solution de service client) approche des 800 millions (+ 29 %).
Les ventes restent réalisées pour l’essentiel dans la zone Amériques (à 70 %), mais la part de la région EMEA dans le business de Salesforce progresse : + 4 points d’une année sur l’autre, à 20 % du chiffre d’affaires.
Compte tenu de 2,47 milliards levés en dette pour l’acquisition de MuleSoft, la trésorerie de Salesforce s’établissait à plus de 7 milliards de dollars au 30 avril 2018 – dont près de 6 milliards en liquidités.
L’éditeur, qui a passé le cap des 30 000 employés à plein temps, a bouclé une acquisition au cours du trimestre : celle de CloudCraze, spécialisé dans le e-commerce BtoB. Il a par ailleurs tendu une perche aux petites entreprises en lançant, sous la bannière Essentials, une version « allégée » de son offre de service client, avec un ticket d’entrée divisé par trois.
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