Salesforce ouvre un canal d’investissement pour irriguer l’intelligence artificielle
Le fonds corporate de Salesforce monte un véhicule d’investissement de 50 millions de dollars pour accompagner des initiatives dans l’intelligence artificielle.
Un relais supplémentaire pour Salesforce dans le monde de l’intelligence artificielle.
L’éditeur américain s’associe à All Turtles, du nom d’un start-up studio* qui développe son activité autour de cette thématique, entre San Francisco, Paris et Tokyo.
Le partenariat est noué dans le cadre d’une initiative plus large : la création d’un fonds d’investissement de 50 millions de dollars pour soutenir le développement de projets sur la base d’Einstein.
Voilà un an que Salesforce fédère, sous cette marque, les fruits de ses travaux dans le domaine de l’IA. « Plus de 7 000 développeurs » sont aujourd’hui connectés à la plate-forme, qui doit leur permettre d’ajouter à leurs applications des capacités cognitives.
Le véhicule de financement, géré par le fonds corporate Salesforce Ventures, a déjà apporté son soutien à trois start-up : Highspot, TalkIQ et Squirro, qui exploitent l’intelligence artificielle sous l’angle de la relation client, de l’optimisation des ventes ou encore de l’amélioration des processus internes.
Salesforce avait déjà débloqué une enveloppe de 50 millions de dollars, l’an dernier, pour accompagner le développement de projets sur sa plate-forme Lightning, lancée en 205 avec une nouvelle interface devant unifier l’expérience utilisateur. Des pointures du capital-investissement comme Bessemer Venture Partners et Kleiner Caufield & Byers sont dans la boucle.
Sur le volet IA, la prochaine génération d’Einstein appliquée aux solutions commerciales est prévue pour le printemps 2018. Les promesses : une identification plus efficace des e-mails « réellement importants », davantage de visibilité sur les ventes à venir et une meilleure détection des prospects les plus porteurs.
* Créé par Phil Libin (cofondateur d’Evernote), All Turtles s’attache à aider les entrepreneurs là où ils se trouvent et à financer l’innovation plutôt que le développement des sociétés en elles-mêmes. La création de l’entreprise n’intervient que dans un deuxième temps.