Salesforce se branche vraiment au cloud d’Amazon Web Services
Salesforce va connecter une partie de ses offres à diverses composantes du cloud AWS pour faciliter le traitement de données et l’exécution d’applications.
Au printemps dernier, Amazon Web Services devenait le « partenaire cloud privilégié » de Salesforce dans le cadre d’un contrat estimé à 400 millions de dollars sur 4 ans.
Les deux groupes ont fait le point sur cette alliance et les intégrations qui en découleront, officiellement à partir du 1er semestre 2017.
On verra notamment apparaître, sur l’AppExchange de Salesforce, l’offre Amazon AppStream, qui permet de publier des applications Windows dans le cloud et de les exécuter dans un navigateur Web. Elle deviendra utilisable au sein des logiciels de l’éditeur américain, en tant que composant Lightning.
Des passerelles vont également s’établir entre la plate-forme AWS IoT (qui doit faciliter l’interaction des objets connectés entre eux et avec des applications cloud) et le portefeuille IoT Cloud de Salesforce, pour favoriser l’analyse des données.
Dans le même esprit, la data stockée sur les clusters créés via Amazon Redshift sera connectable à Salesforce Wave Analytics.
Il est, par ailleurs, question d’intégrer la technologie de reconnaissance vocale Alexa dans les produits Salesforce. Par exemple pour pouvoir préparer un commercial à son prochain rendez-vous.
Enfin, les applications mobiles développées avec Heroku pourront être lancées dans des réseaux virtuels par l’intermédiaire de l’offre Amazon Virtual Private Cloud.
Autre échéance à retenir : la mi-2017. Elle marquera le lancement, initialement au Canada, d’une partie des services de Salesforce… sur le cloud public d’Amazon, sans différence de prix avec l’offre que l’éditeur héberge actuellement sur ses propres datacenters.
Sales Cloud, Service Cloud, Community Cloud et Analytics Cloud seront les premiers concernés. Sachant que d’un point de vue purement technique, tout pourrait aujourd’hui être migré, comme Parker Harris, cofondateur de Salesforce, le confie à Fortune. Tout en reconnaissant que la migration des bases de données Oracle depuis des serveurs « bare metal » vers les instances virtualisées d’AWS a demandé du temps.