Salesforce fait le pari de CloudCraze dans le e-commerce BtoB
Pour adapter son offre Commerce Cloud aux spécificités du BtoB, Salesforce met la main sur un éditeur spécialisé : CloudCraze.
Les liens se resserrent entre Salesforce et CloudCraze.
Le premier a mis la main sur le second après plusieurs années d’une aventure commune marquée par des synergies technologiques, mais aussi capitalistiques.
Né en 2009 à Chicago, CloudCraze est dirigé depuis 2015 par Chris Dalton (CEO) et Ray Grady (président).
Le duo avait auparavant contribué à la création d’Acquity Group, éditeur de logiciels de commerce et de marketing entré en Bourse en 2012 et tombé l’année suivante dans l’escarcelle d’Accenture pour un peu plus de 300 millions de dollars.
Ils mettent aujourd’hui cette expertise au service de CloudCraze, qui s’est positionné sur le même segment – face notamment à Magento et SAP Hybris – en se greffant à l’infrastructure de Salesforce.
Ce choix a permis d’abaisser les coûts d’entrée et de réduire les délais d’implémentation à une moyenne de 8 à 10 semaines, affirmait Chris Dalton début 2017 après l’officialisation d’un tour de table de 20 millions d’euros auquel avait participé Salesforce Ventures.
Adidas, Coca-Cola, GE, Kellogg’s et Symantec font partie des grandes entreprises à avoir adopté les solutions de CloudCraze.
Salesforce compte en faire un pilier de son Commerce Cloud, en complément à la brique BtoC sur la base de laquelle l’offre a été constituée : celle de Demandware, éditeur américain acquis en 2016 pour 2,8 milliards de dollars.
Cette intégration doit concourir aux objectifs ambitieux que Salesforce s’est fixés pour son exercice en cours : un chiffre d’affaires en hausse annuelle de 20 à 21 % (dans la fourchette de 12,6 à 12,65 milliards de dollars), pour un bénéfice par action quasi triplé (61 à 63 cents).