L’intelligence artificielle prend un peu plus de dimension dans la communication de Salesforce.
Au mois de mars, l’éditeur avait ouvert aux développeurs l’API « Image Classification », rattachée à la plate-forme Einstein et destinée à la reconnaissance d’images.
La voilà intégrée dans l’offre « Marketing Cloud », au niveau de l’outil « Social Studio », qui doit permettre de surveiller les réseaux sociaux dans une logique de compréhension du parcours client.
Faisant référence à une étude dans laquelle le cabinet Deloitte prévoyait que 2 500 milliards de photos seraient mises en ligne sur l’année 2016 (dont les trois quarts partagées), Salesforce souligne que ces dernières s’accompagnent de moins en moins systématiquement de texte.
Affirmant que cet état de fait complique l’analyse des préférences, des besoins et des envies des internautes, l’éditeur met en avant les capacités de reconnaissance d’images associées à Einstein : « plus de 2 millions de logos de marques », « 1 000 objets », « 200 types de nourritures »… et « 60 situations ».
Pas plus de détails sur ce dernier point qui implique le traitement du contexte, avec les difficultés qu’ont illustrées, entre autres, des travaux menés par Google et l’université de Stanford.
Pour l’heure, seul Twitter est pris en charge sur cet aspect reconnaissance d’images. Mais « Social Studio » embarque d’autres capacités IA issues d’Einstein, telles que l’analyse du sentiment dans un texte et la détection de caractéristiques propres à un objet (localisation, taille, quantité…).
Inauguré en septembre 2016, Einstein irrigue progressivement les solutions Salesforce. Ce fut, en début d’année, le cas de « Sales Cloud », pour l’identification des meilleurs leads et pour optimiser la relation client par messagerie électronique.
Au-delà des imbrications internes, la plate-forme est ouverte à des éditeurs tiers, à l’image d’IBM, qui a établi des passerelles avec Watson dans le domaine du décisionnel.
Autre groupe américain à avancer à grands pas : Facebook, dont le centre de recherche en intelligence artificielle est désormais capable de constituer en une heure un modèle de classification, grâce à l’exploitation simultanée de 256 puces graphiques.
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