Les « trublions » de la Net-économie ont débarqué sur le Salon des Entrepreneurs (Palais des Congrès, Porte Maillot, Paris).
Quelques-un d’entre eux ont retracé succinctement leurs histoires à succès et tenté de susciter de nouvelles vocations dans la création de start-up.
Dans un auditorium comble, l’affiche de la plénière intitulée « Les nouveaux entrepreneurs qui bousculent les codes » est plutôt séduisante : Xavier Niel (Iliad-Free), Marc Simoncini (Meetic), Jacques-Antoine Granjeon (Vente-privee.com), Pierre Kosciusko-Morizet (Priceminister) et Anne-Laure Vincent (AuFeminin.com/Marmiton.org).
Vulgarisateur du triple play qui a attendu la Freebox V6 pour qualifier sa set-top box de « Révolution », Xavier Niel se félicite qu’en France, on arrive à monter des « modèles disruptifs sans copier les Américains » mais « on n’est pas très bon pour les développer en dehors de nos frontières ».
Il pense à Vente-privee.com de Jacques-Antoine Granjeon, également présent sur le tableau. « Mais je crois que je suis associé en Chine à une copie de Vente-Privée », adresse-t-il en guise de clin d’oeil, en prenant sa casquette d’investisseur individuel insatiable à travers Kima Ventures.
Le patron de Free ne donne finalement qu’un conseil : « avoir envie de créer ». C’est une « montée d’adrénaline fantastique que vous retrouvez dans très peu d’autres cas. Vous allez la perdre avec le temps, alors allez-y ».
Mais il faut garder les pieds sur terre : « On a parfois que la seule finalité des personnes voulant créer leur société est de faire fortune…On est juste l’accumulation de 25 ans de travail. »
Alors quid de l’avenir d’Iliad-Free ? « J’ai une vision franco-française…c’est confortable…On sait se contenter d’un marché de 60 millions de consommateurs. »
Xavier Niel se montre fier de disposer d’un groupe avec 5000 collaborateurs et d’afficher des perspectives de chiffre d’affaires de 4 à 5 milliards d’euros d’ici 3 ou 4 ans.
Son entrée sur le marché de la mobilité avec Freebox Mobile ne l’effraie pas : « A part Orange, nous avons globalement des concurrents franco-français : SFR et Bouygues Telecom. »
Simoncini : je garde Meetic
De son côté, Marc Simoncini se rappelle des difficultés pour lancer son site de rencontres Meetic en 2001. « On me disait : cela ne marchera jamais…des fonds américains étaient prêts à nous suivre mais pas les fonds français. »
C’est donc parti pour une décennie d’exploration du marché de la rencontre en ligne avec un succès indiscutable.
Et, faute d’avoir trouvé le coup de foudre pour un éventuel repreneur de Meetic en fin d’année dernière, Marc Simoncini a rempilé pour trois ans. Mais son relais d’activité est déjà trouvé : son fonds d’investissement Jaina Capital.
« Je garde la boîte pour la développer. Ce sera la troisième étape. Nous allons construire Meetic sur les smartphones. Au lieu de se connecter une heure par jour depuis un PC fixe, les gens pourront y rester huit heures d’affilé. Ce sera la plus grosse boîte de nuit. »
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