Commercialisé depuis un mois, le Galaxy Note 3 rencontre, selon Samsung, un succès qui ne se dément pas : 5 millions d’exemplaires ont été livrés aux distributeurs.
Shin Jong-Kyun est formel : le public a massivement apprivoisé ce produit hybride combinant les fonctions d’un téléphone et d’une tablette tactile.
Le président de la division Technologies de l’Information et Communication Mobile du constructeur coréen précise que la dynamique d’adoption du tabphone s’est nettement accentuée avec cette 3e génération.
Le Note 2 – lancé fin septembre 2012 – s’était en l’occurrence écoulé à 3 millions d’exemplaires dans le même laps de temps.
Quant au premier modèle, lancé fin octobre 2011 (avec, en France, une avant-première chez SFR), il avait mis deux mois à atteindre le million de ventes.
Le Note, qui semblait à l’origine se destiner à un marché de niche avec son grand écran et son stylet hérité des PDA, a finalement contribué à l’avènement d’une nouvelle offre.
Dans son sillage, toute une offre fleurit, emmenée en début d’année par les Chinois Haier, Huawei et ZTE (lors du Consumer Electronics Show, en janvier), puis par LG et Asus (à l’occasion du Mobile World Congress, en février).
Acer et Sony ont rejoint la cohorte en marge du Salon de l’électronique de Berlin (IFA 2013). HTC s’est récemment signalé avec le One Max.
Samsung n’a pour sa part pas fixé d’objectifs de ventes pour les fêtes de fin d’année.
Mais le groupe high-tech sud-coréen, ayant fabriqué – selon les estimations de Strategy Analytics – plus d’un tiers des smartphones vendus au 3e trimestre 2013 (et 31% des 215 millions écoulés sur l’année 2012), compte prolonger le feuilleton Note.
La succession des deux premières versions est assurée avec de Note 3 doté d’un design retravaillé et d’une interface dédiée au multitâche, avec un stylet S-Pen plus précis.
La configuration d’ensemble est à l’avenant : écran Super AMOLED de 5,7 pouces en résolution Full HD, processeur à 4 ou 8 coeurs selon les versions, capteur de 13 mégapixels, 3 Go de mémoire vive, 32 ou 64 Go de stockage, une batterie offrant 13h d’autonomie en lecture vidéo 1080p, etc.
Il s’agit là d’un levier de croissance pour Samsung, qui commence à ressentir une saturation de ses marchés historiques, traduite – selon les sources de l’industrie – par un essoufflement des ventes du porte-drapeau Galaxy S4.
Pas un mot, en outre, sur la montre connectée Galaxy Gear… critiquée notamment pour son design et son autonomie (moins de 24 heures).
Des documents en provenance de Best Buy ont récemment confirmé que la smartwatch ne convainc pas les consommateurs américains.
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