Les clients, les fournisseurs, les revendeurs, les autorités… Samsung doit faire preuve d’agilité pour gérer le dossier Galaxy Note7.
Voilà une semaine que la production du smartphone est définitivement arrêtée.
Appelés à cesser sans délai la commercialisation du produit, les distributeurs ont globalement joué le jeu.
Illustration sur les principales places de marché e-commerce accessibles en France : plus de trace du Note7, sinon à travers des accessoires, dont certains dédiés, à l’image de ces étuis qu’on trouve sur Amazon ou de ces coques proposées sur Cdiscount. D’autres articles remontent dans les résultats de recherche du fait de leur associations plus ou moins évidente avec la phablette, notamment au niveau des mots-clés dans la description.
En poussant la porte de l’international, on s’aperçoit que là aussi, les consignes de Samsung sont bien respectées. Exemple sur eBay, où on ne peut trouver mieux que des écrans mis aux enchères par un vendeur basé en Allemagne – et qui précise bien qu’il ne s’agit pas du téléphone en lui-même.
Problème : en quelque sorte, le mal est déjà fait. Plusieurs centaines de milliers de Note7 seraient encore activement utilisés, selon les dernières données de la société Apteligent, spécialisée dans l’analyse des applications mobiles.
Pour convaincre les clients de procéder à un échange à l’heure où certains affirment haut et fort qu’ils comptent garder l’appareil (à l’image d’un contributeur de Mashable, qui a calculé qu’on a deux fois plus de chances d’être touché par la foudre qu’un Galaxy Note7 n’en a de prendre feu), Samsung leur tend des perches.
Aux États-Unis, jusqu’à 100 dollars sont donnés à qui restitue le produit en échange d’un autre smartphone du même constructeur. Ceux qui optent pour un remboursement ou un terminal d’une autre marque touchent une somme fixe de 25 dollars.
Côté fournisseurs, Samsung envisage un « dédommagement » intégral, en réglant la facture pour tous les composants déjà produits, ainsi que ceux en cours de production, d’après Reuters.
Le scandale trouve une continuité dans l’espace aérien. Depuis le 15 octobre, aucun Galaxy Note7 ne peut voler au-dessus du sol américain, que ce soit pour du fret ou dans le cadre de vols commerciaux.
Une à une, les compagnies aériennes du monde entier interdisent à leurs passagers d’embarquer le smartphone, que ce soit en soute ou en cabine, là où elles n’imposaient initialement que de l’éteindre et de ne pas le recharger.
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