Samsung imprime le rythme du jet d’encre BtoB
Samsung attaque le marché BtoB sous l’angle des imprimantes jet d’encre multifonction, avec trois modèles bon marché connectés sans fil et orientés haute qualité aux dépens de la vitesse d’exécution.
Cinglant contrepied à la politique du zéro papier, Samsung s’invite sur le marché des imprimantes jet d’encre professionnelles et fait suite à une récente incursion sur le front du laser.
En dépit d’une tendance à la dématérialisation des documents d’entreprise, le constructeur coréen veut croire à la pérennité du papier et concrétise ses aspirations avec trois modèles de la gamme CJX.
Pour 89 euros TTC, le chef de file CJX-1000 a dans son escarcelle l’impression en haute résolution, en l’occurrence à 9600 x 2400 dpi.
Ce seul argument le place en bonne position dans une telle échelle tarifaire, d’autant plus que sa cadence à l’exercice reste appréciable, à 38 secondes environ pour une image couleur de qualité optimale.
En utilisation normale (qu’il convient de situer à 300 dpi), le débit à taux de remplissage quasi intégral avec une variété de blocs textuels, images et graphes atteint les 7 pages par minute en teintes de gris et tombe à 4,6 pages en couleur. Le choix d’une interface USB 2.0 limite nécessairement les capacités de transfert.
Dans la veine des jet d’encre de cette catégorie, les performances se voient néanmoins significativement rehaussées par l’implémentation d’une technologie logicielle de reconstitution 3D à partir de plusieurs éléments.
Affichée à 5,3 kg sur la balance avec son écran LCD monochrome non tactile de 3,8 cm, la CJX-1000 embarque un module de numérisation en 1200 x 1200 dpi doté d’un zoom à 500%.
Les fichiers scannés par ce biais sont enregistrables directement sur un emplacement réseau, dans une messagerie électronique ou sur une carte mémoire SD/MMC insérée dans le logement réservé à cet effet. Sans étincelle, la mémoire interne plafonne à 64 Mo.
Pour 109 euros, soit 20 euros de plus que sa consoeur, la CJX-1050W passe à 6,7 kg, pour des caractéristiques similaires à bien des égards.
Son compartiment de 100 feuilles en entrée et son bac de 50 feuilles en récupération la singularisent au même titre qu’un écran de contrôle autrement plus confortable, à 6,1 cm de diagonale.
Mais surtout, la 1050W est connectée, par câble et en Wi-Fi 802.11n à 300 Mbit/s. L’écosystème logiciel que Samsung fournit en complément prend tout son sens, avec en point d’orgue des applications mobiles qui permettent l’impression à distance.
Ce principe globalement adopté de longue date (Dell l’a fait avec Mobile Print, HP avec ePrint, Google avec Cloud Print) n’a rien de novateur, mais l’alignement s’est avéré nécessaire pour mieux appréhender la problématique du BYOD et du nomadisme des salariés.
Preuve en est de cette interaction renforcée en parallèle avec les réseaux sociaux. Pour 149 euros et 7,6 kg, la CJX-2000FW y adjoint un fax à 33,6 Kbit/s et double sa capacité mémoire à 128 Mo. Qui plus est, l’écran, s’il perd en gabarit (3,8 cm), gagne en lisibilité grâce à un affichage en couleurs.
Le consommables, en revanche, font sensiblement enfler la facture. La cartouche noire de base, référence C210, dispose d’une autonomie de quelque 250 pages pour quelque 20 euros en moyenne chez les distributeurs, soit 0,08 euro la page.
Même constat pour la M210, également à encre noire de qualité supérieure, qui porte le prix de la page à quelque 10 centimes.
La première fournée de ces imprimantes relativement silencieuses à l’effort (45 dB) et dites peu énergivores (pas de données communiquées toutefois) investira le marché français à compter du mois de juillet. Samsung s’appuie sur son réseau habituel de revendeurs BtoB.
Juste à temps pour opposer à Epson et consorts une offre moins onéreuse, au prix de quelques limitations techniques dont le plus clair des PME saura faire fi.