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Samsung Galaxy Note 4 : la productivité, effectivement ?

Et de quatre, comme le nombre de générations du Galaxy Note. Samsung n’a pas changé de stratégie depuis le lancement du premier modèle fin 2011 : tous les ans, sa phablette Android est renouvelée. Toutes versions confondues, il s’en est vendu plusieurs dizaines de millions.

D’année en année, l’industriel sud-coréen, pionnier sur ce segment, oriente un peu plus son discours sur la notion de productivité… et plus globalement d’usage en entreprise. Si bien que la gamme Note est devenue l’un des produits phares dans son offre BtoB, aux côtés des solutions d’affichage dynamique, des imprimantes connectées ou encore des tablettes durcies.

Pour autant, rien n’est tranché dans l’approche du marché : Samsung tente au contraire d’instaurer un équilibre personnel – professionnel qui fasse du Galaxy Note 4 un centre d’action de la vie quotidienne et non un simple complément au poste de travail ou à l’ordinateur familial. Une ambition qui se ressent dans la sélection d’applications livrées par défaut, mais aussi à travers les leviers exploités pour intégrer le stylet S-Pen à l’expérience utilisateur.

Imposant à la première prise en main, le Galaxy Note 4 reste toutefois relativement léger pour sa taille (176 grammes pour un boîtier de 15,4 x 7,9  cm). Doté d’une bonne préhension, il tient dans une poche « format classique ». Une quinzaine de secondes sont nécessaires au premier démarrage. Dès lors, le ton est donné : bienvenue dans un écosystème Android à la sauce Samsung.

Les services Google sont certes mis en avant (une obligation pour les fabricants), mais à peine le téléphone allumé, on nous propose d’ouvrir un compte Samsung pour bénéficier de fonctionnalités de sécurité comme la sauvegarde automatique de données et la localisation du téléphone à distance.

Vitrine sur…

Certaines applications bénéficient d’une très grande visibilité. Illustration avec Flipboard, qui s’ouvre automatiquement au premier démarrage et qui se loge ensuite dans un volet dédié sur l’interface utilisateur. Sur la mosaïque d’applications, on distingue Dropbox (avec 50 Go de stockage en ligne offerts pour 2 ans), Evernote (bloc-notes virtuel), ainsi que WhatsApp et Facebook Messenger pour la messagerie instantanée.

Dans un dossier préchargé et mis en avant sur l’écran d’accueil, on trouve ce qui est en fait un raccourci vers le téléchargement (19 Mo) d’un « gestionnaire de Pages ». Il s’agit en fait d’une solution d’administration centralisée des réseaux sociaux. En revenant à la liste des applications, on trouve aussi un client mail « maison » dont l’apparence est proche de celle de Gmail, mais plus en phase avec les codifications de la surcouche TouchWiz.

Cette dernière dispose d’un mode « multifenêtre » : certaines applications – leur compatibilité est signalée par une icône distincte dans la barre de titre – peuvent être redimensionnées tout en s’adaptant aux bords de l’écran. On ne peut toutefois en ouvrir que deux à la fois.

Pour accéder à un « vrai multitâche » (soit un nombre potentiellement illimité d’applications exécutables simultanément), il faut se rendre dans la liste des applications ouvertes et maintenir le doigt sur la fenêtre d’une application compatible. Elle s’ouvre alors dans une « fenêtre contextuelle » non redimensionnable, mais déplaçable à volonté. Il existe un troisième niveau de réduction, sous la forme de bulles prenant en charge les notifications et effaçables comme des widgets.

Au coeur de cette expérience, le S-Pen, toujours associé à la technologie Air Gesture : lorsqu’on approche le stylet de l’écran, un menu radial s’affiche avec quatre options : la création d’un mémo, une « sélection intelligente » (capturer un élément et reconnaître du texte), une fonction Image Clip (extraire une image en dessinant un contour) et un outil de capture d’écran.

L’art du S-Pen

En jouant du S-Pen, on découvre de nombreuses autres possibilités de contrôle qui déclenchent des actions très variables selon les applications. Souvent en connexion avec le service S Note, destiné à compiler tous les éléments capturés çà et là… et à les synchroniser éventuellement avec Evernote.

Passé l’explorateur de fichiers, plutôt intuitif et bien organisé, on note la disponibilité d’un lecteur d’empreintes digitales. Lequel sert à déverrouiller le téléphone, à payer par PayPal… ou bien à se connecter à My KNOX. Pas installée par défaut, cette solution de sécurité chiffre les fichiers et les données dans un conteneur et restreint les droits d’accès des applications à certaines ressources de l’appareil.

Cet environnement Android virtuel dispose de son propre écran d’accueil, de son lanceur d’applications et de ses widgets. Le portail d’administration en ligne auquel se connecte l’utilisateur permet notamment de localiser le smartphone à distance, d’en effacer les données ou encore de le verrouiller intégralement ou partiellement.

Accessible en France depuis le 11 octobre (à cette date, uniquement en pré-commande chez certains distributeurs), le Galaxy Note 4 est proposé à un tarif conseillé de 749 euros TTC. C’est donc un produit de choix pour les opérateurs dans l’optique de mettre en avant leurs forfaits avec terminaux subventionnés.

Il faut dire que l’offre hardware se place dans le haut du panier. On retiendra l’écran Super AMOLED de 5,7 pouces (2560 x 1440 pixels, soit 515 ppp, contre 386 ppp en Full HD), l’appareil photo de 16 mégapixels, le processeur Snapdragon 805 (4 coeurs à 2,7 GHz) et cette batterie de capteurs électromagnétiques (UV, fréquence cardiaque, taux d’oxygène, etc.).

Récapitulatif en images. Mais d’abord, on va recharger le Note 4 (l’autonomie n’est pas son fort d’après nos premiers tests ; heureusement, la fonction de « charge rapide » censée redonner 50 % de batterie en une demi-heure fonctionne plutôt bien).

Samsung Galaxy Note 4 - productivité

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Avis de recherche
La plupart des services Google sont relégués sur le deuxième volet de la mosaïque d'applications.

—— A voir aussi ——
Quiz ITespresso.fr : que savez-vous de Samsung ?

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