Samsung Galaxy Note7 : la justice va s’en mêler

Les actions collectives se multiplient à l’encontre de Samsung Electronics après l’échec du lancement commercial du Galaxy Note7 lié à des soucis de sécurité.

Outre les procédures initiées aux Etats-Unis, la firme high-tech se retrouve confrontée à une démarche similaire sur son marché domestique. En Corée du Sud, le cabinet d’avocats Harvest Law estime que l’un de ses conseils – associé à 526 autres personnes – a enclenché une action contre Samsung.

Ce recours collectif viserait à obtenir par voie de justice un dédommagement de l’équivalent de 441 dollars par plaignant.

Les griefs portent sur le temps passé à réactualiser la phablette ou à échanger leur terminal défectueux. Une autre raison est avancée : le « choc psychologique » relatif aux risques de surchauffe de l’appareil susceptible de se transformer en incendie.

Pour apaiser l’esprit des consommateurs coréens, Samsung a présenté un « programme de surclassement ». Ce programme n’a pas été décliné en France.

Concrètement, les clients qui échangent leur Galaxy Note7 contre un modèle Galaxy S7 (l’autre flagship de Samsung et maintenant l’unique) pourront obtenir un Galaxy S8 ou un Note 8 lorsque ces appareils sortiront l’an prochain.

Aux Etats-Unis, Samsung doit déjà faire face à des actions collectives similaires. L’une d’entre elle a été déposée le 16 octobre au nom de trois détenteurs de Galaxy Note7 devant un tribunal à compétence fédérale du New Jersey.

En France, UFC-Que Choisir se contente de mettre en ligne sur son site Internet une contribution sous forme de FAQ sur les « droits des victimes du Samsung Galaxy Note7 » et de récupérer des témoignages sur la procédure d’échange du fabricant.

A ce stade, une action collective n’est pas envisagée par l’Association de défense des consommateurs.