« Plus fin, plus résistant et plus performant ». Ainsi Samsung décrit-il son smartphone Galaxy S4, officialisé en grande pompe à New York, à l’occasion d’un show à l’américaine tenu cette nuit sous la houlette du Directeur de la division mobile J.K Shin.
Lancement commercial fixé au mois d’avril, en coloris blanc ou noir, pour ce produit haut de gamme qui se distingue tout autant en matière de hardware que de fonctionnalités innovantes.
Entre contrôle oculaire, mode Dual Camera, traduction automatique et défilement sans contact, un constat s’impose : la machine prend de plus en plus sensiblement le relais de l’utilisateur pour simplifier son expérience.
Dans la lignée des prédictions qu’IBM avait émises fin 2012 en calquant à l’informatique le modèle des cinq sens, c’est par l’apprentissage automatique que les smartphones sont amenés à singer l’homme et à s’approprier progressivement, par les stimuli, des ressources encore inexploitées.
Nouveau porte-étendard de Samsung, le Galaxy S4 répond pour partie à ces enjeux.
Les nombreux clichés et vidéos exfiltrés au cours des dernières semaines en avaient globalement dessiné les contours.
L’offre matérielle n’évolue d’ailleurs que sur certains aspects. Ainsi, la capacité de stockage s’échelonne toujours de 16 à 64 Go avec la possibilité d’y adjoindre jusqu’à 64 Go supplémentaires via une carte microSD.
Même réflexion pour la mémoire vive (on reste à 2 Go) et l’optique, avec une webcam et un APN respectivement à 2 et 13 mégapixels.
L’écran, en revanche, s’agrandit. Le voici qui atteint la barre symbolique des 5 pouces, en Full HD 1080p (soit 441 ppp). A la baguette, une technologie Super AMOLED qu’embarquait déjà le Galaxy S3 (4,8 pouces).
La revêtement protecteur Gorilla Glass, signé de l’Américain Corning, évolué lui aussi, dans sa 3e révision.
Au même titre que le polycarbonate (plastique moulé) qui compose le châssis, il contribue à alléger le S4 à 130 g sur la balance. C’est mieux que les 133 grammes du S3, avec en outre une batterie plus puissante : on passe de 2100 à 2600 mAh.
Il est bien évidemment question de 4G et dans ce registre, la compatibilité est assurée avec « 6 bandes de fréquences », y compris celles utilisées en France.
Toujours est-il que les pays avancés dans le déploiement des réseaux LTE (Long-Term Evolution) pourraient bénéficier d’un S4 survitaminé à l’Exynos 5 Octa, un processeur « 4+4 coeurs » produit par Samsung. Les Etats-Unis se contenteront d’un Snapdragon quadricoeur signé Qualcomm.
Cela bouge aussi sur l’offre logicielle, autour d’Android 4.2.2 « Jelly Bean ».
Si le Galaxy S3 avait fait la part belle à l’assistant vocal S Voice, à l’appel automatique en portant le combiné à l’oreille et à la mise en veille intelligente, le S4 a bien d’autres arguments.
En tête de liste, le contrôle oculaire, avec deux applications : adapter le défilement de la page au mouvement des yeux (Smart Scroll) et mettre en pause la lecture d’une vidéo lorsque l’utilisateur détourne le regard (Smart Pause).
Dans cette même logique de contrôle sans contact, Air View propose une fonction d’aperçu de contenus par les gestes, sans utiliser l’écran tactile. Air Gesture prend en charge le défilement, entre des pages ou des morceaux de musique par exemple.
Les innovations de Samsung se portent également sur l’image. Illustration avec le mode Dual Camera, qui permet de filmer en même temps avec les deux capteurs photo/vidéo. Dual Video Call en tire parti, pour émettre et recevoir simultanément des communications visio.
L’édition de photos est elle aussi à l’avenant : suppression des personnes indésirables, reconnaissance automatique des différents éléments (texte, flash codes, numéros de téléphone…)
Côté son, Group Play et Share Music facilitent le partage et l’écoute synchronisée ; S Translator gère la traduction automatique en 9 langues depuis une entrée vocale ou des fichiers texte (e-mail, SMS, messagerie instantanée ChatON).
S Voice Drive déporte l’expérience jusqu’au sein des véhicules, moyennant un appairage préalable du Galaxy S4 avec le système Bluetooth.
Les entreprises porteront un oeil attentif sur Knox, environnement isolé qui regroupe des solutions collaboratives sécurisées : messagerie électronique, répertoire de contacts, agenda, partage de fichiers.
Il leur sera possible d’ajouter leur propres applications certifiées sans avoir à réécrire le code pour implémenter le chiffrement, l’authentification centralisée, les services d’annuaires Active Directory ou encore le protocole FIPS (Federal Information Processing Standard).
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