Samsung Galaxy Tab 2 : le temps passe, les tablettes restent

Samsung intronise la Galaxy Tab 2, déclinaison revitalisée de la tablette 7 pouces en vente depuis 2010.

Amenée à se substituer, à compter du mois prochain, à la première du nom, dans le fond comme dans la forme, ce nouveau-né jouera de l’alliance d’Android Ice Cream Sandwich et d’une interface TouchWiz mise à jour pour l’occasion.

Louable de prime abord, cette avancée logicielle ne trouve toutefois guère d’écho en une évolutivité matérielle quasi absente des débats.

En témoigne ce processeur double coeur à 1 GHz, allié à ce sempiternel Go de mémoire vive lui-même secondé d’un espace de stockage à 16 ou 32 Go, capacité extensible moyennant l’insertion d’une carte microSD.

Que de tablettes tactiles se sont succédées sans parvenir à accrocher le wagon du progrès.

La Galaxy Tab 2 en est, incontestablement. Tout au plus un régime draconien lui réussit-il, conférant à l’ensemble une épaisseur d’à peine un centimètre, en dépit d’une batterie à 4000 mAh dont il convient d’escompter une raisonnable autonomie.

Quand bien même son constructeur le destine à investir le créneau du haut de gamme (l’échelle tarifaire, de quelque 350 à 450 euros, n’est pas pour déroger à cette politique), le produit multiplie les contrariétés.

Ainsi, la résolution de l’écran PLS de 7 pouces ne dépasse pas les 1024 x 600 points. A cet instar, le capteur photographique restreint ses bons et loyaux services à 3 mégapixels, quand la caméra frontale affiche ses limites en VGA.

Au sein d’une foule de prétendantes, cette dénommée Galaxy Tab 2 constitue pourtant l’unique véritable héritière du modèle originel, celui qui le premier s’est attaché à titiller l’iPad, avant de se liguer aux côtés de congénères à 8.9, 10.1 et plus récemment 7.7 pouces.

En bons privilégiés, les Britanniques auront l’occasion, à compter du mois prochain, de s’en amouracher… ou de s’en détourner en faveur d’une Amazon Kindle Fire dans l’absolu significativement moins onéreuse.