Samsung met à profit sa récente acquisition de la start-up américaine mSpot et en décline le socle technologique sous la forme d’un écosystème de streaming dénommé Music Hub.
Voué à évoluer, le projet s’apparente en l’état actuel à un simili-iTunes, soit un cloud polyvalent, amputé toutefois de quelques fonctionnalités, d’un catalogue limité à 19 millions de titres et flanqué de quelques incohérences notoires.
En premier lieu, sa disponibilité se limite pour l’heure à cinq contrées d’Europe occidentale, en l’occurrence la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Espagne et l’Italie.
En outre, l’application mobile liée est taillée pour l’environnement d’exécution du Galaxy S3, seul terminal officiellement habilité à offrir à l’utilisateur final une expérience optimale.
Il n’est cependant pas exclu que des développeurs chevronnés – tels ceux de la Team XDA, qui s’est déjà signalée avec l’assistant vocal S-Voice – parvinssent à s’en approprier le code source pour accoucher d’un portage universel.
Music Hub, cantonné au smartphone phare de la marque, fait davantage valoir sa compatibilité avec de nombreux conteneurs, du MP3 au WMA et passant par l’AAC, avec ou sans DRM.
Comme à l’accoutumée, la version gratuite du service entrecoupe l’écoute de publicités audio et limite le quota à 5 heures par mois, depuis le client mobile pour Android ou l’interface Web.
Pour 9,99 euros par mois, la formule Premium agrémente l’ensemble d’une dimension de personnalisation, avec la constitution de radios sur mesure à partir de listes de lecture.
L’utilisateur peut également téléverser son propre répertoire musical ou le synchroniser depuis ses bibliothèques iTunes / Windows Media, mais uniquement via la composante logicielle Uploader et à partir d’un terminal donné.
La vente de musique en qualité CD (320 Kbit/s) directement depuis l’application revient à 7Digital, déjà partenaire de Canonical dans le cadre de l’offre Ubuntu One Music.
Constructeur improvisé éditeur, Samsung emboîte le pas à Sony et dans une moindre mesure HTC, qui disposent tous deux de leur plate-forme maison.
Les points communs sont d’ailleurs légion, jusqu’à ce moteur de recommandations et ce kit de développement (SDK) ouvert en partie, pour permettre une interaction avec les réseaux sociaux Facebook et Twitter.
Dans l’ombre de Samsung demeure mSpot (racheté pour 8,8 millions de dollars), ses accords avec le plus clair des maisons de disques, ses atomes crochus avec les opérateurs télécoms américains et ses 6 millions d’inscrits au dernier pointage.
Crédit image : © mostafa fawzy – Fotolia.com
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