Samsung Pay : l’Europe reste un horizon lointain
Samsung Pay sera lancé le 20 août en Corée du Sud et le 28 septembre aux États-Unis. La Chine devrait suivre… puis plusieurs pays d’Europe, sans échéance fixée.
La Corée du Sud aura l’exclusivité de Samsung Pay pendant plus d’un mois.
Le service de paiement mobile y sera lancé le 20 août, à l’issue de quelques semaines d’expérimentation auprès d’un cercle restreint d’utilisateurs des smartphones Galaxy S6 et S6 Edge.
Il faudra attendre le 28 septembre pour un déploiement aux États-Unis. Suivront la Chine, l’Espagne et le Royaume-Uni, sans échéance annoncée pour ces trois pays, sinon « le court terme ».
Pour mener l’offensive de l’autre côté de l’Atlantique, où le concurrent Apple Pay est disponible depuis octobre 2014, Samsung mise gros sur sa technologie d’émulation des cartes à bandes magnétiques, issue du rachat de l’Américain LoopPay. Objectif : assurer la prise en charge d’un maximum de systèmes d’encaissement, notamment ceux dépourvus du NFC.
Côté utilisateur, la validation des paiements en point de vente peut s’effectuer par code PIN… ou plus idéalement via le capteur d’empreintes digitales. Pour activer Samsung Pay, le mobinaute glisse le doigt depuis le bas de l’écran, y compris si celui-ci est éteint ou verrouillé. L’enregistrement initial de CB se fait en saisissant manuellement les données ou en prenant la carte en photo.
Sur le même principe qu’Apple Pay, la vérification d’identité biométrique est complétée par la « tokenisation », un dispositif approuvé en septembre 2014 par Visa et MasterCard en tant que solution permettant de sécuriser les transactions électroniques, tout particulièrement sans contact.
Destinée à réduire le risque posé par la transmission de données sensibles en ligne, la technique consiste à substituer aux numéros de cartes des jetons (les fameux « tokens » en anglais).
Chacun de ces jetons, composé de caractères aléatoires, a le même format et les mêmes caractéristiques que les informations qu’il remplace. Mais il n’est pas interprétable par des tiers qui y accéderaient de manière frauduleuse (plus d’informations dans notre article « Samsung Pay : MasterCard parle tokenisation »).
Si le socle technologique est bien établi, c’est plus délicat sur la question des partenariats avec les banques et autres établissements financiers. Une pierre d’achoppement qui retarde d’autant la mise en service de Samsung Pay en Europe.
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