Et si BlackBerry tombait dans l’escarcelle de Samsung ? Reuters alimente cette hypothèse. Des dirigeants des deux firmes se seraient rencontrés la semaine dernière pour évoquer ce rapprochement.
L’agence de presse assure qu’elle dispose de suffisamment d’éléments démontrant que Samsung Electronics a « récemment » fait une offre pour acquérir la firme télécoms canadienne.
L’opération de croissance externe serait ficelée dans ce sens : Samsung serait prêt à acheter les actions BlackBerry dans une fourchette de prix de 13,35 à 15,49 dollars (US) par unité. Ce qui correspond à une valorisation de BlackBerry située entre 6 et 7,5 milliards de dollars (dettes incluses).
Mais il y a un hic : réagissant aux révélations de Reuters, BlackBerry assure qu’elle « n’a pas eu de discussions avec Samsung concernant une offre possible d’achat ».
Le deal serait néanmoins plausible à plusieurs titres au profit de Samsung : le portefeuille de brevets télécoms de BlackBerry (atout précieux dans la bataille des smartphones face à Google et Apple), le savoir-faire de BlackBerry en matière de design d’appareils nomades et son expertise dans les solutions MDM de gestion sécurisée de parcs de terminaux mobiles (comme BlackBerry Enterprise Server) alors que Samsung fournit aussi des efforts dans ce sens avec Knox.
Sur ce dernier point, un accord commercial et technologique avait été signé en novembre autour de la gamme Galaxy de Samsung.
Ce rapprochement, avancé de manière audacieuse par Reuters, aurait probablement suscité l’intérêt des organismes de régulation au Canada et aux Etats-Unis.
Ne serait-ce que pour scruter les éventuelles frictions en termes de concurrence sur le segment des smartphones et les marchés publics remportés par BlackBerry dans les deux pays.
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(Crédit photo : Shutterstock;com – Droit d’auteur : Tanjala Gica)
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